Je le savais qu’après l’Halloween, on prenait tranquillement le chemin de la fin de l’année et qu’en route, j’allais passer par la traditionnelle entrevue annuelle au bureau. Mais ce que je n’avais pas vu venir, c’est que cette année, on allait me demander de faire mon auto-évaluation en amont. Eh oui, qui dit nouveau travail, dit nouvelles façons de faire!
Il y en a qui prennent cet exercice comme une superbe opportunité de s’autopromouvoir, d’autres qui le prennent comme une belle occasion de se prendre les pieds dans le tapis (et de s’autosaborder). Je peux affirmer sans hésiter que j’appartiens à la deuxième catégorie : j’ai paniqué! Et qu’est-ce que je fais quand je panique? N’importe quoi, bien sûr! Donc, je me suis convaincue qu’ayant moins d’un an d’ancienneté, je n’étais pas concernée (mais oui, le courriel m’a été envoyé par erreur!) et je suis allée valider cette conviction avec ma boss. Évidemment, j’étais dans le champ et je suis retournée à la case départ : la préparation de mon auto-évaluation…
Bien souvent avec le temps, de nouvelles situations à l’origine de mes appréhensions deviennent moins inquiétantes, c’est une phase qui m’est nécessaire pour apprivoiser la nouveauté, j’imagine. J’ai finalement accepté cette étape imposée qu’était l’auto-évaluation. J’y ai réfléchi quelques jours, je suis sortie de l’émotionnel et je me suis assise sur mon sofa avec une tasse de thé (histoire de me ménager un peu quand même!). J’ai listé les faits marquants de mes quelques mois passés à ce nouveau poste qu’ils soient positifs ou négatifs. J’ai fait beaucoup d’efforts pour synthétiser la liste de mes faiblesses (histoire de garder ma job quand même!) qui peuvent d'ailleurs être considérées comme des points à améliorer. Et j’ai eu la bonne surprise de constater que la liste de mes forces était plus longue que je ne le pensais en me forçant un peu.
J’ai volontairement partagé cette expérience (qui, je l’espère, sera réconfortante pour certain.e.s) avant mon entrevue pour que les conclusions de cette rencontre ne biaisent pas mon bilan personnel. Je suis satisfaite d’avoir vaincu mon appréhension et d'avoir travaillé sérieusement sur mon auto-évaluation (yeah! très important de célébrer les victoires dans mon monde!) alors que j'ai été tentée de la bâcler au début. N'étant pas toujours très sûre de moi, je redoute les exercices d’évaluation et d’introspection par peur d’être confrontée à un résultat que j’anticipe comme décevant. J’en suis consciente, ce qui m’aide à progresser à tout petits pas (re-YEAH!).
Vivement l’année prochaine qu’on recommence et… que je re-panique!