Tout a commencé par un message sur mon cellulaire : j’étais invitée pour la première fois de mon existence sur le sol québécois à passer une fin de semaine au… CHA-LET! Je connaissais les week-ends à la campagne dans mon pays natal mais les fins de semaine au chalet, c’était nouveau. J’ai compté avec impatience les dodos me séparant du départ.
Le grand jour est enfin arrivé. Sur la route, on s’est arrêté pour faire un achat essentiel : le bois pour le feu. J’imaginais l’expérience plus wild : je suis allée chercher mes petites bûches emballées dans un sac de plastique au supermarché. Mais enthousiaste, j’ai insisté pour les porter toute seule, histoire de me sentir un peu wild quand même…
À l’arrivée, j’aurais aimé avoir pensé à la lampe torche parce qu’il faisait bien noir et que cela nous aurait aidé à récupérer plus vite les clés dans la boîte sécurisée. Taper le bon code pour ouvrir la boîte au lieu de nous obstiner avec une combinaison erronée nous aurait probablement aussi aidé.e.s … mais on en a bien ri une fois les clés récupérées. Eh oui, au chalet aussi, on rit!
Autre chose très importante au chalet : la bouffe. Parce qu’on mange tout le temps. Est-ce un bien, est-ce un mal? Je n’ai toujours pas décidé! Mais c’est un fait. De façon assez spontanée, on s’est tous proposé pour amener le plat principal d’un repas pour partager. Pour le reste, on ne s’est pas concerté (on avait 3 boîtes de café moulu!) et on s’est retrouvé avec un garde-manger bien plein. C’était très réconfortant cette impression de pouvoir vivre des jours et des jours sur ses réserves de nourriture!
On avait aussi prévu du vin (à consommer avec modération, of course) et là, je me suis sentie bien cute avec mon unique bouteille quand j’ai mieux cerné le concept de la fin de semaine au chalet. Une chance que j’étais avec des habitué.e.s!
Bien évidemment, on a fait du feu dans la cheminée. Et un de mes meilleurs souvenirs est sans hésiter le feu qu’on a fait à l’extérieur (« on » excluant la personne qui parle, trop novice!). En plus, on a grillé de la GUI-MAU-VE, une autre première fois pour moi.
On a d'ailleurs passé beaucoup de temps dehors et marché dans la nature, c'était tellement relaxant.
Bref, j’ai adoré l’expérience qui se résume tout simplement à chiller proche d’un feu, manger, boire (et aussi parler de ce qu’on va manger au prochain repas) pas bien loin du feu et évidemment, être dehors (pour mieux revenir près du feu). La prochaine fois, c’est moi qui lance l’invitation au chalet et qui allume le feu!