En juin 2017, j'ai terminé mon secondaire, ou plutôt devrais-je dire « ces années durant lesquelles je me suis exaspérée à suivre des cours généraux ». Ensuite, j'ai passé un an en traitements. Je n'avais aucune obligation, si ce n'était que de me présenter à mes divers rendez-vous.
Et maintenant quoi? Un nouveau défi. Du contenu, quelque chose qui saura combler cette soif d'apprendre qui m'habite depuis que je suis toute petite.
L'université.
À l'aube de mes premiers cours, me voilà pleine de questions : « Comment est-ce que ce sera? Vais-je aimer mes professeur.e.s? À quoi ressembleront mes classes? » Bref, que d'inconnus. Et autant que cette absence de contrôle peut me rendre folle par moment, autant que cette fois-ci, elle m'allume. J'ai si hâte de savoir, d'apprendre, de comprendre, d'être nourrie par de la matière qui me passionne.
Je suis arrivée sur le campus depuis maintenant 4 jours et déjà, j'ai rencontré une panoplie de personnes aux allures, convictions et intérêts différents. Plusieurs d'entre elles participent aux événements de la semaine d'accueil, autrement dit la « Frosh Week », et cela rend l'ambiance fort festive. Je me promène parmi les mille et un kiosques et je ne fais pas dix pas sans me faire saluer ou sourire par quelqu'un. Tout le monde semble si heureux et plein d'énergie. Le site universitaire est bondé d'activités et la frénésie est palpable. D'ailleurs, un pique-nique a été organisé par les gens de première année de ma faculté, puis j'ai eu la chance de faire la connaissance d'âmes énergiques, charitables, colorées et passionnées.
Je suis entourée par une énergie excessivement positive, une sorte de boule pétillante qui, j'en suis certaine, rendra ma première année à l'université mémorable.