La rentrée littéraire peut être un vrai capharnaüm. Tellement de publications arrivent sur la tablette des librairies en même temps, et ce, pendant que divers spécialistes nous disent qu'il faut ABSOLUMENT lire tel ou tel ouvrage pour être « dans le coup »… qu'on en perd le plaisir de lire pour, eh bien, simplement lire.
C'est la raison pour laquelle j'avais envie de dresser une liste plutôt informelle des sorties littéraires de cet automne; une liste basée sur un curieux instinct qui cherche les coups de coeur et qui remet le plaisir de lire au premier plan. Bonnes découvertes!
La vraie vie de Adeline Dieudonné (Iconoclaste)
Cette écrivaine belge offre avec La vraie vie un roman initiatique entre réel et fiction, dont les extraits disponibles en ligne nous touchent avec leurs phrases poignantes de vérité.
Ça raconte Sarah de Pauline Delabroy-Allard (Éditions de Minuit)
Le ton et le phrasé particulier de Pauline Delabroy-Allard crée un récit-fleuve qui captive rien qu'aux premiers extraits. C'est le genre de roman à lire tout d'un coup, pendant un après-midi de septembre.
Zoologies de Laurence Leduc-Primeau (La peuplade)
Zoologies est un recueil de microrécits qui voyage entre rêve, fantasme et réalité. Conte de fée réinventé, entre la chair et les objets qui ont peuplé notre enfance, cette lecture promet de nous amener ailleurs.
Les villes de papiers de Dominique Fortier (Alto)
Avec Les villes de papiers, Dominique Fortier se penche sur un des plus grands mystères de la littérature américaine : la poète Emily Dickinson. Les thèmes chers à Dickinson nourrissent ici la prose de Fortier pour créer une oeuvre qui se lit comme une exploration de l'intérieur.
Leurs enfants après eux de Nicolas Mathieu (Actes Sud)
Ce roman prend pour sujet les étés d'adolescence, les amours, les espoirs et les déceptions qui marquent cette période liminaire de nos vies. Un livre empreint de nostalgie, dont l'action se déroule en 1992, et qui fait le point sur sa génération.
You have the right to remain fat de Virgie Tovar (The Feminist Press at CUNY)
Ce dernier titre est un essai de l'activiste féministe et body-positive Virgie Tovar. Par le biais d'anecdotes tirées de son propre vécu, elle développe une thèse sur la grossophobie. Très actuel, ça promet d'être une lecture fort éclairante.
Quels livres de la rentrée littéraire sont sur votre liste?