Un rêve éveillé : j’ai vu Charlotte Gainsbourg au Festival international de Jazz de Montréal

S'il y a un album que j'ai écouté en boucle ces derniers mois, c'est bien Rest de Charlotte Gainsbourg.

Sur cet album, la fille des mythiques Jane Birkin et Serge Gainbourg chante en français et en anglais, trace des liens entre les années 1970 et aujourd'hui, aborde des sujets aussi durs que le suicide de sa soeur Kate et se livre avec une immense générosité. 

En plus, il s'écoute bien en travaillant, pour mettre de l'ambiance pendant un souper entre ami.e.s ou au contraire, en y accordant beaucoup d'attention.

Malgré les thématiques abordées, Rest n'est vraiment pas une oeuvre larmoyante, au contraire, elle est pleine d'espoir et de sensibilité. 

 
Mercredi 27 juin, j'ai eu la chance d'assister au spectacle de Charlotte Gainsbourg, au Festival international de Jazz de Montréal. Charlotte n'était pas venue à Montréal depuis 8 ans, donc c'est un retour très attendu.

Sur scène, Charlotte était entourée de quelques musiciens, a chanté plusieurs chansons au clavier dans un carré de lumière, et d'autres, debout, très sobrement. 

La chanteuse, qui a souvent admis être terrorisée par la scène, est devenue de plus en plus à l'aise au fil du spectacle.

Un des moments les plus puissants de la soirée, c'est l'interprétation de Kate, la chanson hommage à sa défunte soeur Kate Barry, que Charlotte a chanté en fond de scène avec émotions.

Elle a ensuite entonné Charlotte Forever, de Serge Gainsbourg, qu'elle chantait initialement en duo avec son père. C'était vraiment émouvant et je n'en revenais pas d'assister à ce moment en live!

Je suis sortie du MTELUS  très émue et apaisée par tant de douceur, de force et de beauté. Je sens que c'est un spectacle qui va m'habiter longtemps.

Le Festival international de Jazz de Montréal commence officiellement ces jours-ci. 

Il y a plusieurs événements en salle et en extérieur qui valent le détour. Parmi les spectacles qui attirent notre attention : Ben Harper & Charlie Musselwhite le 3 juillet à la Salle Wilfrid-Pelletier, Beyries le 5 juillet au Théâtre Maisonneuve et Delgres le 2 juillet (c'est du blues en créole!)

La programmation complète est juste ICI.