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Mon premier test de grossesse – Partie 1
Crédit: Janko Ferlič/Unsplash
J’avais 20 ans. J’étais et suis toujours en couple depuis environ 1 an, avec un garçon que j’aime beaucoup. On se protège, mais je ne prends pas la pilule. Ça, c’est un autre point de vue que je n’aborderai pas dans cet article. Mon copain accepte mon choix et c’est ce qui compte pour moi.

J’utilise l’application Flo pour suivre mon cycle menstruel. Ce mois-là, j’étais en retard d’une bonne longue semaine. D’habitude, mon nouveau cycle commence toujours 2 ou 3 jours après la date de mes menstruations du mois précédent. Je peux vous dire que je me posais des questions… Ça ne m’était jamais arrivé auparavant. Mon ventre a aussi tendance à ballonner, alors je ne pouvais faire la différence entre un ventre rempli de bonne nourriture ou un ventre avec un petit humain dedans.

J’avais peur d’en parler à ma mère. J’avais peur qu’elle se mette à paniquer et à me poser toutes sortes de questions trop personnelles, t’sais. Mais je l’ai fait. Et elle a agi de la meilleure manière qu’une maman peut agir quand sa fille panique. Je ne voulais pas vivre ça toute seule. Elle n’a pas hésité à aller m’acheter un test de grossesse. On était dans l’auto quand je le lui ai dit. Je suis partie à pleurer tellement je n’aimais pas cette nouvelle sorte d’inquiétude qui s’installait en moi. En arrivant à la maison, on s’est assurées que mon père n’était pas là. J’aurais été bien trop gênée qu’il sache que j’avais des relations sexuelles maintenant, mon copain étant mon premier. J’ai suivi les procédures et ma mère a ensuite mis le test en dessous du papier d’instructions. On a attendu les plus stressantes trois minutes ma vie.

« T’es pas enceinte, ma puce. », que ma mère m’a dit.

J’ai regardé le test vite vite et je me suis mise à pleurer dans les bras de ma mère. C’était un soulagement pour moi. J’avais tellement eu peur que j’avais décidé d’aller au sans rendez-vous au CLSC le plus proche pour avoir la pilule. Les infirmières ont une liste de critères quand même assez stricts, qui doit être remplie avant de donner la prescription. J’ai dû prendre rendez-vous avec mon médecin quelques jours après, puisque j’ai une condition cardiaque. J’ai eu la prescription, mais ne l’ai jamais utilisée. J’ai changé d’avis. Et non, ça ne veut pas dire que je n’ai pas eu assez peur.

J’avais été très secouée par ce test. J’avais dit à ma mère de ne le dire à personne, même pas à sa sœur. J’en ai parlé à peut-être trois personnes maximum. Le lendemain, j’ai vu mon copain et ça m’a réellement soulagée. On a passé la journée ensemble et son amour m’a redonné le sourire. Ça m’a pris quelques jours à m’en remettre. Moi, enceinte? À 20 ans? Je n’étais même pas prête à ne pas être prête à ça. J’ai pensé à l’avortement, mais en même temps non. J’ai pensé à où j’allais mettre le lit du bébé chez mes parents. J’ai pensé à comment on allait élever notre enfant en n’étant pas en appartement. J’étais « pu là ».

Mais, comme mon copain me dit toujours : « Ça va bien aller. »
Et ça a bien été.

Bientôt, je vous parlerai d'un tout autre point de vue, soit celui sur la grossesse maintenant que je suis en appartement.

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