En décembre, je vous partageais mes cinq résolutions écolos pour l’année 2018. Nous sommes déjà à la mi-avril, et j’ai pensé qu’il serait intéressant de voir où j’en étais. Je pense aussi qu’un des secrets pour atteindre ses objectifs est de s’arrêter en cours de route pour voir ce qui va bien, ce qui va moins bien et pourquoi.
1. Apprendre à acheter seconde main
C’est ma bête noire. J’ai beaucoup de difficulté à développer ce nouveau réflexe. Toutefois, je dois dire que je n’achète rien dont je n’ai pas besoin et je mise sur la qualité des produits. Mes achats sont mûrement réfléchis et ne finissent pas à la poubelle dans les semaines – ou mois – qui suivent. Je réutilise au maximum ce que j’ai déjà et j’emprunte lorsque je peux. Pour moi, c’est un bon début. Pour la suite, je vais commencer petit. Par exemple, j’ai grand besoin d’un nouveau sac à main. Je pense que c’est l’item parfait pour mon initiation aux achats seconde main.
2. Réduire (encore plus) le gaspillage alimentaire
Ici, ça va de mieux en mieux. Ce n’est pas encore parfait, mais il devient rare que les restes soient oubliés au fond du frigo pendant trois semaines. Je suis plus créative pour utiliser un surplus de pâtes ou de riz. Aussi, je fais attention à ne pas cuisiner en trop grande quantité, et je respecte un peu moins les recettes. Pas question de laisser une goutte de sauce tomate au fond de la boîte. Les feuilles de kale commencent à ramollir? Au congélateur pour une soupe ou un smoothie! Ce sont ces petits gestes qui font une différence à la fin. J’aimerais quand même faire plus attention à ne pas surcharger mon panier d’épicerie, dans le sens où il m’arrive d’acheter des produits dont je n’ai pas vraiment besoin, ou que je pourrais remplacer par quelque chose de j’ai déjà.
3. Cuisiner plus
On avance à pas de tortue, mais on avance! Je trouve une utilité à des résidus alimentaires que je jetais autrefois, comme les pelures de citron qui sont parfaites pour les produits ménagers, les tisanes ou les pâtisseries. Ma nouvelle règle d’or? À peu près tout se congèle.
4. Apporter mes plats aux comptoirs pour emporter
J’ai fait beaucoup de progrès de ce que côté-là, également. J’ai surmonté ma gêne de me pointer à mon café préféré avec mon gobelet pour le latté, mon pot Mason pour le smoothie et mon contenant pour les muffins. Et vous savez quoi? Les réactions sont positives! Ou les baristas s’en foutent, ce qui est aussi bien. Prochaine étape : demander à avoir mon pain dans mon sac en tissu dans les boulangeries.
5. Diminuer ma consommation de plastique
Beaucoup de progrès ici aussi. J’ai troqué ma brosse à dents en plastique pour une en bambou. Je fais désormais ma propre crème hydratante. Mon histoire avec les sacs à sandwich est officiellement terminée (je magasine présentement pour des emballages à la cire d’abeille et des sacs à collations réutilisables). Et j’emmène mes contenants quand je prends de la nourriture pour emporter!
Ce petit bilan me fait réaliser à quel point ces changements ne me demandent pas tant d’effort. Bien sûr, certaines habitudes sont plus difficiles à briser que d’autres. Il suffit de se référer au point no1. Et la beauté, dans tout ça, c’est que ça ne me donne pas envie de m’arrêter là. Au contraire. Je veux continuer d’en faire plus pour la planète, comme refuser les pailles. Bref, ça fait toujours du bien de se donner une petite tape dans le dos!