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La #MarchForOurLives me donne espoir
Crédit: Getty images

À moins de vivre sous une roche ou bien d’avoir fait une cure de réseaux sociaux pendant l’hiver, vous savez que le débat autour des armes à feu aux États-Unis est bien vivant. Depuis la fusillade à l’école secondaire Marjory Stoneman Douglas à Parkland, en Floride, qui a fait 17 morts et quinze blessé.e.s, les gens s’enflamment et réclament des changements majeurs dans la réglementation entourant les armes.

Une des figures de proue de ce mouvement est la jeune Emma Gonzalez. Militante anti-armes, elle a livré un discours des plus touchants à la #WalkForOurLives, le 24 mars dernier. En effet, cette marche a attiré plus d’un demi-million de manifestant.e.s pour presser le gouvernement américain à mieux encadrer la possession d’armes. UN DEMI-MILLION de personnes! Sachant qu’une grande partie des participant.e.s sont jeunes, on ne peut qu’être inspiré.e par ce mouvement.


Crédit : RawStory

Emma Gonzalez est une jeune latino-américaine. Elle n’a pas froid aux yeux et me rappelle parfois Malala Yousafzai, qui elle, milite pour l’éducation des jeunes filles au Pakistan, même après avoir été atteinte par balle dans un autobus. Je sens qu’une révolution bien réelle est en train de s’installer dans le monde et ça me fait du bien.

On ne dénoncera jamais assez les injustices.
On ne dénoncera jamais assez les doubles standards.
On ne dénoncera jamais assez les lois absurdes qui continuent de prévaloir dans nos sociétés.
On ne dénoncera jamais assez la violence qui nous détruit, nous diminue et parfois même, nous tue.

Avec les mouvements sociaux comme la #MarchForOurLives, j’ai envie de croire que le monde change. Que les têtes gouvernantes ouvrent un peu leurs oreilles et s’attaquent enfin aux problèmes sociaux et arrêtent de se concentrer uniquement sur l’économie.

Déjà, je trouve que la discussion est plus facile et beaucoup plus présente en ce qui touche le sexisme, le racisme, la neurodiversité, la grossophobie, l’homophobie, la transphobie, le classisme, le capacitisme, la psychophobie et j’en passe.

Alors uniquement parce qu’on commence, en tant que société, à vraiment se questionner sur nos privilèges, je crois qu’il faut continuer de se battre.

Il faut continuer d’éduquer celleux qui ignorent, sont intolérant.e.s ou s’engouffrent dans un tourbillon haineux.
Il faut continuer de faire de la place à celleux qui vivent de l’oppression et à les écouter.

Le changement sera noir.
Le changement sera queer.
Le changement sera gros.
Le changement sera neuroatypique.
Le changement sera femme.

Je continue d’y croire.

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