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C’est le dernier week-end du festival Filministes et c’est à ne pas manquer
Crédit: Festival Filministes/Facebook

Les Filministes, c’est un collectif multidisciplinaire né à l’automne 2015.

C’est dans le but de créer un espace de discussion et d’échange sur les enjeux féministes actuels que Soline Asselin, Gabrielle Doté, Coppélia LaRoche-Francoeur et Anne-Julie Beaudoin ont fondé le festival, et c’est vraiment, vraiment une belle initiative.

Ce qui fait la spécificité du festival, c’est les rapprochements entre les questions féministes et le cinéma. Depuis la toute première projection en 2015, qui a suscité un réel engouement, le nombre de personnes présentes aux soirées témoigne d’un réel besoin pour un tel lieu de rassemblement. Et on les comprend!

Le projet se consacre donc à la diffusion de documentaires, courts-métrages et films de fiction récents (2010 à 2017), dont plusieurs sont projetés à Montréal pour la première fois. Sa mission est, d’une part, de faire faire connaître des films et des réalisatrices de divers horizons et, d’autre part, de permettre à des personnes de tous les milieux de s’ouvrir aux idées féministes, de réfléchir aux problématiques liées aux femmes et de leur donner l’opportunité d’apprendre sur des sujets féministes variés.

Le collectif organise aussi des projections ponctuelles. Carolane vous avait d'ailleurs déjà parlé d'un de leurs événements. 

L’édition 2018 du festival se poursuit jusqu’au dimanche 11 mars donc vous avez encore le week-end pour y aller. Les projections de samedi et dimanche se déroulent au Artgang, sur la rue St-Hubert à Montréal.

17 H 00 À 18 H 30 : 5 À 7 de courts métrages de la relève // THÉMATIQUE: (Auto)portraits d’hiver & discussion
Pour cette série de six courts métrages québécois, nous vous invitons à vivre le blizzard de la Côte-Nord, à suivre une alpiniste sur les plus hauts sommets du monde, à vous laisser bercer par l’orgue, à éprouver les émotions d’une vieille femme malade, à découvrir une histoire d’amitié intergénérationnelle et un village du Nunavik. Avec l’hiver comme toile de fond, ces films tracent le portrait de femmes et nous donnent accès à une partie de leur intimité.  
 
19 H 00 À 21 H 00 : Projection du film Ouaga Girls de Theresa Traore Dahlberg & discussion
Dans l’imaginaire collectif, l’univers de l’automobile est réservé aux hommes : ce sont eux qui conduisent les voitures, qui les réparent dans « leur » garage, espace typiquement masculin, et qui y vouent une passion. Or, des femmes renversent ces stéréotypes en se consacrant à la mécanique automobile, ici ou ailleurs. Nous souhaitons interroger ce domaine investi de virilité, et voir en quoi et comment il est possible de le réinvestir autrement. Encore, il s’agit de comprendre pourquoi cette démarche a d’autant plus d’importance à Ouagadougou, dans une société où sont ancrées de fortes traditions.

Crédit : Ouaga Girls
 
 
17 H 00 À 19 H 00 : 5 À 7 de courts métrages de la relève // THÉMATIQUE: Corps intimes//Corps extimes
Les corps féminins sont chargés de significations multiples et variables, imposées aux femmes de manière diffuse et depuis longtemps. Le contrôle du corps des femmes est un enjeu essentiel aux luttes féministes : qu’elles le perdent, qu’elles le gagnent, qu’elles le reprennent, les femmes doivent avant tout s’interroger et prendre conscience des problématiques que leurs corps soulèvent. Les courts métrages que nous proposons pour cette séance visent ainsi à réfléchir aux corps des femmes sous différents angles, que ce soit par les menstruations, par la notion de consentement, par la pilosité ou la sexualité.
 
19 H 30 À 21 H 30 : Projection du film Grâce radicale de Rebecca Parrish // précédé de KA USSI-TSHISHKUTAMASHUHT & discussion
En tant que féministes, on condamne souvent la religion catholique d’être une institution patriarcale et désuète, désapprouvant du même coup toutes celles qui ont la vocation. Depuis Vatican II, les religieuses catholiques se sont dépêtrées d’un habit qui les enfermait dans une position passive et ont investi la société laïque pour venir en aide et prendre soin de celles et ceux qui sont dans la marge. Nous souhaitons interroger le travail des femmes religieuses pour la justice sociale, ainsi que leur lutte pour l’ordination des femmes à la prêtrise et pour un changement systémique de la structure de l’Église.
Crédit : KA USSI-TSHISHKUTAMASHUHT
 
Pour plus d’infos sur la programmation, c’est par ICI.
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