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Mon petit don de plasma : #PourquoiJeDonne
Crédit: PublicDomainPictures/Pixabay

L’année dernière, une très bonne amie à moi est tombée malade. Diagnostic : cancer du sein à 26 ans. Ça nous a jetées à terre. On se croit invincibles à la mi-vingtaine, t’sais. Et pourtant… Elle s’est battue aussi fort qu’un superhéros. Elle est devenue notre Wonder Woman à nous. Heureusement, malgré ses cheveux et ses deux seins en moins, elle a gagné le combat contre la maladie. C’est une battante, cette femme. 

Quand quelque chose comme ça se produit dans notre entourage, on est démuni.e.s. On ne sait pas quoi faire ni quoi dire. Après avoir fait quelques recherches sur le net, une amie et moi avons découvert que les plaquettes de plasma servaient, entre autres, à développer des médicaments et à traiter des maladies pour les gens souffrant du cancer ou ayant une déficience en ce qui a trait à leur système immunitaire.

Notre façon à nous de l’encourager, de faire une différence, aussi minime soit-elle, fut donc d’aller faire un don de plasma. Je suis une habituée du don de sang, j’y vais pratiquement chaque année. Étant B-, on me sollicitait régulièrement. Par contre, ça ne se passait pas toujours bien. Ce n’est pas que j’ai peur des aiguilles, mais disons que mon sang coulait à la vitesse… d’une tortue. Très. Très. Lentement. Les infirmières avaient le temps de prendre trois pauses avant que mon don ne soit terminé. #JokePasJoke


Crédit : Giphy.
 

C’était donc avec un peu d’appréhension que je suis allée au centre Plasmavie de Gatineau. En arrivant, on nous a accueillies très chaleureusement, mon amie et moi, en nous offrant des pantoufles de phentex (mon rêve), et les employés se sont assurés de nous placer l'une à côté de l’autre. On m’avait dit que ça pouvait durer plus d’une heure et demie et puisque mon sang ne collabore pas très bien ordinairement, je m’attendais au pire. Tic-Tac-Tic-Tac. 

 
Crédit : mariee_26/Instagram
 

Eh bien ALLÉLUIA! 16 minutes plus tard, tout était terminé. #MindBlown
 

Non seulement mon sang sortait hyper rapidement grâce à la centrifugeuse qui sépare le plasma des autres composants sanguins, mais les infirmières m’ont dit que c’était un record de temps (eille, on prend les réussites quand elles passent). High five pour moi! Je n’ai ressenti aucun effet secondaire. Je n’ai eu qu’un mini bleu le lendemain, ce qui est tout à fait normal. Ce fut une expérience agréable et je n’ai que des bons mots à dire sur le centre de Plasmavie et sur leurs employé.e.s. J’y retourne maintenant le plus souvent que je le peux (c’est ma date night avec ma meilleure amie), surtout que nous pouvons donner du plasma aux 6 jours, contrairement au don de sang.
 
                                     

Crédit : Giphy

Je donne du plasma pour tous ces gens qui se battent contre un système immunitaire déficient, contre ces maladies qui tuent sans se soucier du sexe, de l’âge, du passé… Je donne parce que je peux le faire. Parce que je suis en bonne santé.

Et ça, c’est un sacré privilège. 

Mot-clic Instagram : #PourquoiJeDonne
Pour vérifier si vous pouvez donner aussi, c'est ici!
 

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