L’année dernière, une très bonne amie à moi est tombée malade. Diagnostic : cancer du sein à 26 ans. Ça nous a jetées à terre. On se croit invincibles à la mi-vingtaine, t’sais. Et pourtant… Elle s’est battue aussi fort qu’un superhéros. Elle est devenue notre Wonder Woman à nous. Heureusement, malgré ses cheveux et ses deux seins en moins, elle a gagné le combat contre la maladie. C’est une battante, cette femme.
Quand quelque chose comme ça se produit dans notre entourage, on est démuni.e.s. On ne sait pas quoi faire ni quoi dire. Après avoir fait quelques recherches sur le net, une amie et moi avons découvert que les plaquettes de plasma servaient, entre autres, à développer des médicaments et à traiter des maladies pour les gens souffrant du cancer ou ayant une déficience en ce qui a trait à leur système immunitaire.
Notre façon à nous de l’encourager, de faire une différence, aussi minime soit-elle, fut donc d’aller faire un don de plasma. Je suis une habituée du don de sang, j’y vais pratiquement chaque année. Étant B-, on me sollicitait régulièrement. Par contre, ça ne se passait pas toujours bien. Ce n’est pas que j’ai peur des aiguilles, mais disons que mon sang coulait à la vitesse… d’une tortue. Très. Très. Lentement. Les infirmières avaient le temps de prendre trois pauses avant que mon don ne soit terminé. #JokePasJoke
C’était donc avec un peu d’appréhension que je suis allée au centre Plasmavie de Gatineau. En arrivant, on nous a accueillies très chaleureusement, mon amie et moi, en nous offrant des pantoufles de phentex (mon rêve), et les employés se sont assurés de nous placer l'une à côté de l’autre. On m’avait dit que ça pouvait durer plus d’une heure et demie et puisque mon sang ne collabore pas très bien ordinairement, je m’attendais au pire. Tic-Tac-Tic-Tac.
Eh bien ALLÉLUIA! 16 minutes plus tard, tout était terminé. #MindBlown
Crédit : Giphy
Je donne du plasma pour tous ces gens qui se battent contre un système immunitaire déficient, contre ces maladies qui tuent sans se soucier du sexe, de l’âge, du passé… Je donne parce que je peux le faire. Parce que je suis en bonne santé.
Et ça, c’est un sacré privilège.
Mot-clic Instagram : #PourquoiJeDonne
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