La plupart des gens le savent : la planète est de plus en plus encombrée par des déchets de toutes sortes. Il suffit de taper sur Google « déchets plage » pour tomber sur des images dégueulasses de plages paradisiaques jonchées de détritus apportés le plus souvent par l’océan. Et c’est sans compter les vidéos (qui me donnent envie de pleurer) d’animaux étouffés parce qu’ils ont mangé un sac de plastique, croyant que c’était une méduse (les pauvres tortues). Bref, notre surconsommation entraîne des conséquences extrêmement néfastes pour l’environnement. Comme ces situations se déroulent le plus souvent loin de notre milieu de vie, nous sommes moins sensibilisé.e.s à cette réalité.
Alors voici mes petits trucs que je fais au quotidien pour réduire mon empreinte écologique.
Utiliser des contenants réutilisables
Lorsque vient le temps de faire son lunch, on est souvent tenté.e.s d’utiliser de la pellicule plastique ou des sacs de type Ziploc. Pourtant, c’est la première chose, et la plus facile, à éliminer. Tout peut être remplacé par des contenants en plastique dur de type Tupperware, histoire que la boîte à lunch reste légère. Allez au magasin à 1 $, il y en a plein! Quoique les sacs Ziploc peuvent être lavés pour ensuite être réutilisés. La seule exception, dans mon cas, c’est lorsque le sac a été en contact avec de la viande crue. Celui-là, je le jette, car le risque de contamination est trop grand.
Sinon, vous pouvez récupérer tous les pots en verre qui passent dans votre cuisine. C’est sûr que c’est moins cute un muffin un peu pogné dans un ancien pot de confiture, MAIS, au moins, on ne jette rien! Ou bien, si ça ne vous dérange pas d’investir un petit peu plus, il y a de jolis sacs réutilisables conçus pour les sandwichs ou les collations, par exemple. On peut en trouver dans des boutiques locales privilégiant le fait main ou sur Etsy. Parce que c’est toujours bien d’encourager les artisans d’ici!
Faire une partie de ses courses dans une épicerie zéro-déchet
Ce point va dans le même sens que le premier. Ces épiceries nous permettent d’amener nos propres contenants, qu’on pèse sur place et qu’on peut remplir à notre guise. Ça peut être des pots en verre de type Mason ou des contenants en plastique, il n’y a pas de discrimination. Du coup, on élimine aussi le risque de jeter aux poubelles un surplus. Pas de gaspillage! En plus, ce genre d’épicerie devient de plus en plus répandu. Pour ma part, il y a une près de mon appart et une près de ma job, alors je suis aux anges!
Éviter les sacs jetables à l’épicerie
T'sais, les sacs de plastique tout minces qu’on n’est jamais capable d’ouvrir pour mettre ses pommes au rayon des fruits et légumes… En plus d’être désagréables, ils sont une source de pollution pour l’environnement, car ils prennent des centaines d’années à se décomposer. Ils sont faciles à éviter, quitte à ce que ce soit légèrement plus long une fois à la caisse. On met nos fruits et légumes directement dans le panier (on peut les laver une fois à la maison) ou dans un sac qui leur est réservé, qu’on videra devant la caisse. On privilégie les fruits et légumes en vrac, donc non préemballés, qui sont plus accessibles dans les fruiteries ou les marchés. Dans ce dernier cas, on fait souvent directement affaire avec le producteur, ce qui est un autre point positif!
Changer ses habitudes beauté
Je ne parle pas ici de changements drastiques. Il est plutôt question de tout ce qui est lingettes, boules de coton, ronds de coton, cotons-tiges. D’abord, on essaye d’éviter les démaquillants de type lingettes. Sans dire de les éliminer complètement (parce que c’est pas mal plus pratique en voyage, genre), on peut certainement trouver un autre démaquillant aussi efficace et doux contenu dans un pot qu’on mettra au recyclage une fois qu’il sera terminé.
Si on est vraiment motivé.e, on peut fabriquer son propre démaquillant et ainsi éviter la trop grande production de contenants à recycler. Aussi, les boules et les ronds de coton jetables peuvent être remplacés par des ronds de coton réutilisables. Ça aussi, il y en a de plus en plus! On privilégie le coton biologique et on s’assure que la texture est très douce, sans rugosités, pour éviter de malmener notre peau et nos cils. Et ils vont à la laveuse et à la sécheuse, donc ça fait moins de dépenses au bout du compte!
Dans la cuisine aussi!
Premier geste écolo : on évite le papier essuie-tout et les serviettes de table (napkins!). À la place, on se fait une petite réserve de linges absorbants et de guenilles pour nettoyer qu’on garde près en cas de besoin ou de dégât. Pour les serviettes de table, il en existe de très jolies, ce qui décore bien par le fait même. #MaTablePinterest
Le but de tout ça est de prendre conscience de nos gestes quotidiens et de l’impact qu’ils sont sur notre environnement. Peut-être que tout ça paraît loin ou exagéré, mais je vous assure que l’on a cette impression seulement parce qu’on n’y est pas confronté.e.s. Jusqu’à preuve du contraire, il n’y a qu’une seule planète habitable à des millions d’années lumières à la ronde, et c’est la nôtre. Si nous changeons tous.tes graduellement nos habitudes, nous pouvons réellement faire une différence.
Quels sont vos petits trucs pour réduire votre empreinte écologique?