Josiane a ouvert son cœur et sa tête pour vous parler de ses résolutions 2018. Ce n’est pas facile d’avouer qu’on a des problèmes avec la gestion de sa vie et de son budget, et c’est facile de s’avouer vaincue. Connaissant ma jumelle, je sais que ça la fatigue pas mal, alors j’embrasse ce changement de cap en voulant la soutenir et lui donner des trucs qui sauront être utiles. Je ne suis pas une gestionnaire de portefeuille, mais je me suis acheté une maison en congé de maternité en étant travailleur autonome, donc ça ne me positionne pas en experte, mais ça me donne le droit de vous donner des trucs.
Ceci dit, c’est sûr que j’ai des privilèges, genre être en couple avec un gars qui a un doctorat et qui travaille beaucoup avec un salaire qui va avec. Je reçois beaucoup de choses aussi, et mon travail me permet de faire des choix qui vont dans le sens de mes buts et objectifs. Genre si je ne veux pas me payer de resto pendant six mois, je vais quand même pouvoir en manger dans des événements. Toutefois, je pense que les trucs que je donne sont quand même basic et peuvent s’appliquer à quelques réalités.
1. Les prélèvements automatiques et la gamification de son budget
Une fois qu’un paiement est bien établi dans votre budget, c’est plus facile de toujours faire en sorte que le montant passe en prélèvements automatiques. Plusieurs compagnies et OBNL connaissent ce truc-là et s’en servent à leur avantage. C’est simple de se faire un prélèvement de 20 $, 50 $, 100 $ par deux semaines pour mettre dans un compte spécial, genre des REER, et ça aide à mettre des sous de cotés.
Aussi, j’aime gamifier mes économies. Plein de banques ont maintenant des options de « jeux » pour économiser et il existe des applications qui arrondissent vos montants payés pour mettre la balance de côté. Rien ne vous empêche de vous faire vos propres jeux. Je m’ouvre à vous en vous disant ça, et je n’ai même pas peur de me faire traiter de matante, mais ça me détend de prendre mon compte en banque et de placer on va dire « YOLO 500 $ » pour payer ma carte de crédit ou pour mettre dans un compte de projet.
2. Avoir des buts
Cette année, j’ai vraiment fonctionné par but. Quand je travaillais, je savais que je le faisais en prévision de changer mon frigo que je détestais ou faire réparer ma porte-patrimoine. Dès que j’avais des sous d’extra, après avoir payé une partie de mes dettes, je le mettais dans mon compte « projet », auquel j’ai accès que par Internet, comme ça aucune chance de le dépenser sur des cafés ou des toasts à l’avocat.
3. Le compte fuck up plan
Ça fait plusieurs articles que je lis sur le sujet, et dans le fond, c’est simplement un compte d’urgence. J’en avais un avant de partir en congé de maternité et ça m’a beaucoup aidée quand je me suis fait voler mon ordi en pleine rédaction de mon deuxième livre. L’important serait d’avoir assez d’argent pour encaisser un ou deux coups de marde, genre une perte d’emploi et un déménagement. Petit train va loin, par exemple, alors ça peut aussi être votre compte d’épargne en vous assurant de toujours garder un ou deux mois de budget dont vous auriez besoin pour survivre.
4. Regarder ses dépenses pour se calmer le pompon
Comme je suis travailleur autonome, je garde toutes mes factures et je les compile une fois de temps en temps. Ça me permet de voir où je dépense le plus et quel move de marde j’ai fait dans l’année contre mon budget! Plusieurs banques offrent ce genre de charte pour vous aider un peu. Ça se complique si vous avez plusieurs comptes conjoints par exemple.
5. Travailler plus
L’année où j’ai eu Dolores, je n’avais même pas vraiment droit au RQAP, alors je ne l’ai pas pris. Quand j’étais enceinte de Marcel, je voulais vraiment me mettre des sous de cotés et mettre des sous pour m’acheter une maison, donc j’ai fait un boost de travail supplémentaire pendant 5 mois qui m’a aidée à mettre des sous de plus de cotés.
6. Prendre les dispositions pour bien comprendre ses impôts
Il y a quelques mois, j’ai reçu une lettre qui me disait que j’allais faire partie d’un programme d’aide aux travailleurs autonomes. Je pensais que c’était un scam parce que LOL de l’aide de la part du gouvernement, mais finalement, j’ai aussi eu un appel de leur part et j’ai décidé de donner une chance au coureur. Turns out que j’ai appris plein d’affaires et que ça va vraiment bien m’aidée pour faire de 2018 une année où mes impôts sont en ordre. En plus, j’ai appris comment faire des acomptes provisionnels et comment mettre des sous de coté directement en payant mes impôts. Je sais que ce n’est pas le truc le plus sexy, mais quand même!
7. Ne pas se décourager
Ça fait depuis que je suis maman que j’essaie de me responsabiliser avec mon budget. Je pense que le meilleur conseil, c’est de ne pas se décourager et qu’importe si la première année vous ramassez 50 $, ça sera déjà ça!