Notre critique de la touchante saison 2 de Stranger Things

Le froid est arrivé et c’est la parfaite raison pour s’enfermer à l’intérieur et binge-watcher la très attendue saison 2 de Stranger Things. Cette dernière nous a permis notamment de mieux connaître les membres du Party, de perpétuer le triangle amoureux entre Nancy, Jonathan et Steve et aussi de constater que Eleven est toujours vivante. #SoHappy

Si nous avons pu découvrir les talents d’acteur de l’interprète de Will, Noah Shnapp, il était une fois de plus le martyr de la situation. Les frères Duffer n’ont pas été tendres à son égard! Le fils de Joyce Byers est pris cette fois-ci de visions de l’Upside Down au travers de son quotidien, mais ne distingue plus si c’est la réalité. Les médecins du laboratoire d’Hawkins ont l’audace de lui mentir sur sa véritable condition : ils lui ont faussement diagnostiqué un trouble de stress post-traumatique pour expliquer ses épisodes, les désignant comme des flash-back de son traumatisme afin de l’étudier à son insu. Puis, Will finit par réaliser qu’il est connecté avec le Demogorgon (voire possédé par ce dernier, faisant référence au classique The Exorcist). Espérons que le pauvre garçon aura un peu de répit à la prochaine saison.

Nous avons tous.tes craqué pour Mike, qui est un enfant adorable et dont le crush pour Eleven est si cute, mais il est plus effacé cette saison. Certes, nous découvrons davantage ses sidekicks, Dustin et
Lucas, à travers leur quotidien (et c’est rafraîchissant). Dustin a.k.a. Toothless était déjà un des favoris du public, mais il a vraiment été le plus attachant du show cette fois. Ce dernier se découvre des sentiments pour Max, une nouvelle venue parmi les personnages cette saison. Malgré son intérêt pour la rousse au caractère de feu, celle-ci a plus d’affinités avec Lucas, ce qu’il va remarquer rapidement.
Une belle surprise est quand Steve se rapproche de Dustin et un bond spécial se créer entre les deux. Celui-ci va même jusqu’à lui partager le fameux secret de sa coiffure iconique (soit le fixatif Farah Fawcett)!

Steve n’était pas apprécié lors de la dernière saison, en raison de son comportement de spoil brat et des cool kids complètement mean qui l’entouraient. On voyait, malgré tout, qu’il tenait réellement à Nancy, il prend même la peine de racheter un appareil photo à Jonathan, ce qui montre qu’il était pas si douchebag que ça. Il est devenu notre nouveau héros préféré ainsi que notre nouveau crush, de façon assez inattendue! La raison pour laquelle on est tombé.e.s sous le charme de Steve Harrington est qu’il a eu une belle évolution entre les deux saisons, et on aime sa nouvelle maturité. Aussi, il aide les enfants à combattre Dart, tout simplement parce que ça lui tient à cœur. Il n’a pas peur de se salir les mains, voire de risquer sa propre vie pour sauver les autres. On le trouve tellement chou avec les kids, avec qui il agit en vraie maman poule, que l’Internet le surnomme affectueusement le baby-sitter!

Et finalement, notre chouchou, Eleven, a aussi évolué de son côté et prend davantage sa place. On sent qu’elle entre dans l’adolescence, mais surtout qu’elle cherche à se construire une identité. Elle veut revoir ses ami.e.s (surtout Mike), sauf que Hopper le lui interdit pour sa propre sécurité, ce qui va créer beaucoup de frictions entre les deux. Malgré tout, on aime les liens qui se sont créés entre eux, formant ainsi une famille qu’ils n’ont pas.

Sinon, on aurait aimé voir ENFIN la relation entre Joyce et Hopper se concrétiser, je veux dire, regardez-les, ils sont faits pour être ensemble. Mais avec Bob The Brain dans le décor, ce n’était pas faisable pour le moment. Aussi, il y a le fameux épisode 7 qui sort complètement de la ligne directrice où s’oriente la saison 2, devenant une réunion de X-men Teenagers.

Si le personnage de Kali est mystérieux et intéressant, on ne comprend pas clairement comment elle est liée aux intrigues principales. Autres petites déceptions : Max sert trop d’excuse pour créer des tensions entre les garçons. J’aurais aimé la découvrir davantage comme personne. Billy est présenté comme le nouveau méchant de la ville et ne cesse d’intimider Steve sans raison valide. Let’s face it : c’est une fausse compétition et Billy semble cacher quelque chose sous ses airs de gros macho.

Certes, malgré ces petites déceptions, on est totalement charmé.e.s par cette nouvelle saison touchante, drôle et divertissante. J’ai même développé mes propres théories pour la saison 3, mais chut, laissons-nous porter encore par l’espoir laissé par la fin de la saison 2.

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