Je découvre de plus en plus les livres de poésie, un peu comme tout le monde. Je suis la vague de ceux qui publient, dans mes ami.e.s, ou des personnes dont j’aime le style. Je trouve ça important de lire de la poésie, parce que c’est une belle façon de s’ouvrir à un style qui est différent et qui cible les émotions.
Je trouve aussi que l’endroit où j’ai le plus de concentration pour lire de la poésie, avec ma TDAH life, c’est ailleurs que chez moi. Disons qu’en avion, c’était le moment parfait pour lire. Anyway, Carolane avait pris mes écouteurs.
Bref, voici les trois lectures qui m’ont vraiment plu durant mon voyage au Panama.
Priscillia en hologramme, Eryka Soucy, Hexagone, 2017
Dans ce recueil, Eryka Soucy parle de sa mère, de la Côte-Nord et de comment elle (sa mère) avait besoin de séduire. Les poèmes sont francs. La poésie se situe dans un quotidien qui émeut. C’est un livre plein d’amour aussi. À lire et relire.
Outardes, Catherine Côté, Les éditions du passage, 2017
Je sais pas si ma thématique était le Nord, mais dans Outardes, Catherine Côté parle de ses ancêtres, du Témiscamingue et de comment les plaies de ceux qui l’ont précédée sont encore vivantes. Un mélange de prose et de poèmes en vers. Vraiment intéressant.
Calamine, Mélanie Jennard, Hexagone, 2017
J’avais très hâte de lire Calamine parce que je suis Mélanie Jennard sur les réseaux sociaux. Je la trouve bien comique. Dans ses poèmes en prose, elle montre son quotidien, ses limites. J’aime beaucoup l’utilisation de mots anglos dans les poèmes. C’est un langage parlé et si vous êtes abonné.e.s à sa chaîne YouTube, ce sera dur de ne pas l’entendre réciter les poèmes dans votre tête.
Est-ce qu’il y a des recueils dans le même style que ceux-là que je devrais me procurer prochainement?