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Comment s’excuser d’avoir été une marde en 5 étapes
Crédit: Josiane Stratis

Il y a quelques mois, je me suis embrouillée avec une personne sur Facebook. En toute franchise, j’ai été brusque et intransigeante avec une personne sexiste. Sur le coup, nous nous sommes emportées l’un contre l’autre et la discussion n’a abouti nulle part. Ce n’est qu’après mes excuses que le dialogue s’est installé.
 
Bon, ça sonne vraiment psychopop mon affaire, mais la vérité est que faire un mea-culpa à l’ère des réseaux sociaux, ce n’est pas toujours évident. Bien humblement, je vous fais part de mes petits trucs en matière d’excuses et je ne prétends aucunement être une experte. Toutefois, je peux dire que mon impétuosité et impulsivité m’ont souvent menée à blesser des gens que j’aime et donc, à m’excuser auprès d’eux.
 
Prendre un moment de réflexion
Après que la poussière soit retombée, je trouve important de réfléchir sur les éléments déclencheurs d’un conflit. Il faut laisser le temps aux personnes concernées de prendre du recul et de panser les blessures avant de rouvrir la discussion.  
 
Reconnaître sa responsabilité dans les torts causés
C’est l’étape la plus importante de sa contrition. Il faut prendre la totale responsabilité de ses propos ou de ses actions problématiques. Si l’on n’admet pas ses torts, ça ne vaut pas la peine de s’excuser. Il faut être sincère pour se repentir et exprimer des regrets, sinon c’est juste de la bullshit. D’ailleurs, j’essaie toujours de souligner quelles actions peuvent avoir été offensantes et je demande ce qui a blessé l’autre dans mes propos afin de ne plus les reproduire.
 
Écouter son.sa interlocuteur.trice est plus que primordial : c’est la seule personne qui peut affirmer quels préjudices vous lui avez causés. Et même si ça semble injuste, il faut faire preuve d’humilité et se rappeler que la terre ne tourne pas qu’autour de soi.  
 
Rédiger ou penser à ses excuses
Si j’ai la possibilité d’exprimer mes regrets en personne, je vais prioriser cette méthode. J’invite la personne à prendre un café ou un verre, car je préfère les endroits publics pour ce genre de discussion. Habituellement, ça force une conversation calme et civilisée. Souvent, avant la rencontre, je vais écrire les points cruciaux que je veux mentionner. Ça me permet de mieux m’exprimer, de contrôler ma nervosité et d’éviter de me mettre le pied dans la bouche une fois de plus.
 
Si vous ne connaissez pas personnellement celui ou celle avec qui vous avez été une marde, prenez le temps de rédiger vos excuses. Pour ma part, je m’applique à écrire un courriel bien senti et élaboré, pour que la personne blessée sente que je ne prends pas l’altercation à la légère. Des excuses écrites sur le coin d’une table, c’est plus insultant qu’autre chose. #MyTwoCents
 
Ne pas demander de pardon
Je ne demande pratiquement jamais pardon, parce que je crois qu’il faut que ça vienne de la personne blessée. Je préfère lui laisser le temps de faire la paix avec la situation et malgré toutes les bonnes intentions, il est préférable de ne pas s’imposer dans une réconciliation. La vraie contrition n’existe que si l’autre décide d’accepter nos excuses. D’ailleurs, si la personne choisit ne de pas nous pardonner, il faut respecter cette décision et continuer son chemin.
 
Changer son attitude et le démontrer     
Finalement, il faut changer ses propos ou ses comportements problématiques. Pour devenir une meilleure personne, il ne faut pas que s’excuser : il faut être humble et apprendre de ses erreurs. Quand des situations similaires se reproduisent, j’essaie de mieux réfléchir à mes actions ou de peser mes mots. Pour briser un cercle vicieux, il faut que ça passe par un changement de nos agissements.
 
Dans le meilleur des mondes, nous n’aurions jamais de comportements problématiques, mais bon, comme nous sommes humain.e.s, ça n’arrivera pas de sitôt! 

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