Le nouveau restaurant Hopkins : de la cuisine du marché de haut calibre au cœur d’N.D.G.!
Barbara Heath LopezConnaissez-vous le Monkland Village? En tant que fille d’N.D.G. et ancienne « Villa Girl » (le nom que se donnaient les filles étudiant à Villa Maria #Lolz), c’est là où j’ai passé le plus clair de mon adolescence. Le paysage a bien évolué depuis, et c’est donc avec un mélange de nostalgie et d’impatience que je me suis rendue à l’ouverture du nouveau restaurant Hopkins, qui s’est installé au 5626 avenue Monkland (l’ancien local du Lucille’s Oyter Dive pour les initiés).
Pour ceux qui connaissaient l’endroit avant, préparez-vous à un choc visuel très agréable ; le design n’a RIEN à voir avec celui du Lucille’s, et c’est une bonne chose. Exit le look sombre style hole in the wall. La propriétaire Nicolina a complètement ouvert l’espace et a décidé de profiter de la lumière naturelle afin de rendre ça aérien et #Instagood. D’ailleurs, tout ici semble conçu pour être pris en photo, des banquettes de style 60’s aux moulures d’inspiration rococo, en passant par le cellier où pendent une variété de charcuteries.
La cuisine locale et le Farm to Table ont la cote ces temps-ci, et le menu du Hopkins s’inscrit vraiment dans cette tendance. Chaque ingrédient est choisi avec soin et le chef privilégie les produits maraîchers qui sont en saison.
Nous avons d’abord été accueilli.e.s avec un cocktail de bienvenue au gin et au poivre rose. Je tiens à souligner l’attention au détail de nos hôtes, qui ont pris soin de personnaliser notre expérience avec des marques-place à nos noms. It’s the little things!
Puis, on nous a servi une sélection de charcuteries maison.
Nous avons ensuite eu droit à une délicieuse salade de champignons marinés et d’endives à l’écume de pamplemousse.
S’en est suivi un tartare de bœuf Wellington.
Ensuite, mes convives ont eu droit à un fish and chips avec des pétoncles, ainsi qu’un homard à l’américaine, mais étant allergique aux fruits de mer, je ne pouvais pas y goûter. Qu’à cela ne tienne, le chef a accommodé mes allergies à brûle-pourpoint et m’a concocté deux délicieux petits plats de substitution : un magret de canard et sa crème brûlée dans un délicieux jus de vinaigre balsamique et une assiette de rib eye avec ses légumes du marché saisis et sa purée au beurre.
Nous commencions à être plutôt rassasiés, mais ce n’était pas fini! On nous a apporté une couronne d’agneau de la Nouvelle-Zélande, ainsi qu’un jardin de légumes grillés.
Le repas s’est terminé de façon magistrale avec un fondant au chocolat d’inspiration « cuisine moléculaire ».
Il ne faudrait surtout pas passer sous le silence la magnifique carte des vins, dont certains sont biodynamiques et locaux.
Somme toute, le Hopkins viendra certainement combler plus d'un fin palais dans N.D.G.!