En début de semaine, Pamela nous parlait du Mondial de la bière qui se tient au palais des congrès jusqu’au 18 juin. Je suis allée assister à leur première soirée hier et du coup j'ai vu à quel point c'est un gros festival. J’ai été impressionnée de voir le nombre de microbrasseries québécoises présentes sur le site. Je ne savais plus où donner de la tête!
Pour m’aider à entamer ma soirée de découvertes, j’ai pris part à un des tours guidés offerts tous les jours du festival. Il s’agit d’un parcours de trois microbrasseries sélectionnées par un guide avec des explications sur chaque produit proposé. Je suis une grande amoureuse des boissons fermentées et j'ai beaucoup aimé le tour, mais je n’ai rien d’une professionnelle. Cependant, j’ai ramené avec moi quelques trucs pour mieux savourer et encourager les moins convaincu.e.s.
Crédit : Valérie Bélanger
Premièrement, si vous n’êtes pas du tout familier.ère avec les produits de microbrasseries et que vous êtes plutôt habitué.e aux classiques commerciaux, débutez par quelque chose de pâle. Il y a d’excellents brassins de bières blondes qui sont délicieuses et pas trop éloignées de ce que la moyenne des ours consomme déjà.
Utilisez tous vos sens. Vous avez le droit de sentir la bière plus d’une fois avant d'y goûter. Essayez de découvrir les arômes qui s'en dégagent.
Prenez une première gorgée tranquillement et questionnez-vous. Est-ce que cette bière est amère, effervescente? Est-ce qu’elle goûte les fruits tropicaux ou le caramel? Il y a une foule de qualificatifs pour classifier les goûts, mais demandez-vous surtout ce qui vous plaît ou non à votre deuxième gorgée.
Si vous comptez siroter plusieurs bières différentes, donnez-vous la chance de les apprécier pleinement en rinçant votre verre et votre bouche. Ce n’est peut-être pas le temps non plus de sortir votre fromage bleu préféré pour accompagner votre dégustation. Un verre d'eau et un peu de pain font le travail.
Ne vous mettez pas de barrières. Ne partez pas avec des idées préconçues du style « ce n’est pas pour moi » ou « c’est sûr que je n’aime pas ça ». Comme dans tout, il faut avoir l’esprit un peu ouvert. Soyez curieux.euse et dites-vous que le pire qui puisse arriver, c'est que le restant de votre bouteille finisse dans le lavabo.
Mon conseil ultime est de parler avec les vendeurs. Que vous soyez dans un festival, un magasin spécialisé ou une brasserie, se faire guider par un.e expert.e peut tout changer. Nul besoin de connaître parfaitement le lexique des artisans du houblon pour jaser de ce que vous aimez ou non. C’est comme se faire conseiller par les gens de la SAQ, il n’y a pas de quoi être gêné.e et avec leurs indications, vous découvrirez peut-être LA bière de vos rêves.
Si vous êtes déjà un.e passionné.e, sachez qu’il existe des formations pour approfondir vos connaissances. L’École de biérologie Mbière, que j’ai pu découvrir lors du Mondial offre des cours à l’automne et à l’hiver.
Le Mondial de la bière est l’endroit parfait pour faire des tests et ouvrir vos horizons. Ça fait moins mal au cœur de ne pas apprécier deux onces de bières plutôt qu’une bouteille complète. Courez-y et dégustez à ma santé (avec modération, of course).