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Les cafés spécialisés se soucient-ils du développement durable?
Crédit: Taylor Franz/Unsplash

Ce texte représente la suite de l’article Devrions nous acheter du café certifié?
 
Il est très rare de retrouver les certifications Fair Trade, Rain Forest, etc. dans les cafés spécialisés de Montréal.
 
Est-ce que cela signifie que leur café provient de source moins légitime? Pas nécessairement. Ces derniers supportent souvent un concept différent, le « Direct Trade ».
 
Donc,  c’est quoi le « Direct Trade »?
Le Direct Trade n’a pas de définition officielle. Cependant, voici une description largement acceptée :
 
Les torréfacteurs développent une relation directe avec les fermiers. Les torréfacteurs peuvent ensuite payer une prime aux fermiers et les récompenser s’ils produisent des graines de café de qualité supérieure. Du coup, les torréfacteurs peuvent aussi offrir des critiques constructives sur les graines de café, ce qui permet au duo de continuellement améliorer la qualité de leurs récoltes. Selon l’inventeur du terme, Geoff Watts, l’objectif est de rebâtir la relation entre le fermier et le torréfacteur dans l’optique de développer du café de haute qualité et d’aider les communautés à sortir du cycle de pauvreté grâce à une rémunération plus élevée.
 
Par contre, le terme Direct Trade ne fait pas partie d’une organisation et n’est pas règlementé. En conséquence, n’importe quel torréfacteur peut se l’approprier même s’il fait peu pour aider le fermier. Faire une simple visite à une ferme, lancer quelques conseils aux fermiers et ensuite écrire Direct Trade sur son emballage ne représente par un partenariat, mais plutôt une tactique de marketing et une sortie d’éco-tourisme.
 
Le verdict
La majorité des torréfacteurs font un effort réel (et proportionnel à leur capacité) pour aider les fermiers à améliorer leur café, ce qui signifie une amélioration de revenu et souvent une amélioration pour la communauté dépendante de l’industrie café. Certains de ces torréfacteurs publient des rapports de transparence, certains font vérifier leur travail par un tiers parti et d’autres font des investissements à long terme avec les fermes pour développer de nouvelles infrastructures. Chacune de ces initiatives nous offre des indices sur l’implication du torréfacteur dans sa chaine de production.
 
En tant que consommateur, cela nous force à faire nos propres recherches. Comme dit Phil de l’entreprise Phil & Sebastian : « Vous devez faire vos devoirs. Recherchez les sites des torréfacteurs, envoyez-leur un courriel et attendez de voir leurs réponses. »
 
Au final, acheter du café dans l’optique d’aider la planète reste très difficile. Acheter du café certifié ou du café « Direct Trade » n’est pas une solution parfaite. Cela reste tout de même la meilleure solution pour soutenir une industrie du café durable et respectable pour l’environnent et pour les travailleurs.
 
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