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J’ai des mauvaises habitudes alimentaires et je ne sais pas quoi faire
Crédit: Ravi Roshan/Unsplash

Voilà, j’ai un problème avec la nourriture. Je ne suis pas la seule ici, mais je sais que peut-être d’autres se reconnaîtront.

Je ne suis pas anorexique, ni boulimique, ni hyperphagique ni toute autre maladie dont j’ignore l’existence. Je n’ai jamais ressenti de perte de contrôle, englouti des quantités phénoménales de nourriture, ni même eu envie de me punir d’avoir mal mangé. Je n’ai pas fait de diète restrictive où je comptais toutes les calories ingérées. Non, rien de tout ça chez moi. Pourtant, il y a quelque chose qui cloche quand vient le temps de manger.

Crédits : Giphy

Je n’arrive pas à contrôler ce que je mange entre les repas lorsque je suis chez moi. Je me fais de bons repas équilibrés, mais force est d’admettre que j’ai de mauvaises habitudes qui sont profondément ancrées en moi. Et ce que je mange, ce n’est pas bon pour moi, je le sais. J’ai essayé plusieurs moyens pour m’en défaire. Avoir des collations santé prêtes, attendre jusqu’au repas, boire de l’eau, mâcher de la gomme, faire une activité pour m’occuper l’esprit. Ce sont des solutions qui fonctionnent à court terme, mais je n’arrive pas à réellement intégrer ces changements dans ma vie.

Pour moi, la nourriture représente une zone de confort, une certitude que je serai heureuse. Parfois, elle est même une récompense pour une bonne journée ou un accomplissement. C’est donc difficile, lorsque j’essaie de « faire attention », de ne pas considérer ces aliments comme bannis. Et lorsque je mets des aliments dans cette catégorie, ils deviennent encore plus alléchants.

C’est toujours un combat que je mène et c’est très ardu de dire qu’on a de mauvaises habitudes alimentaires lorsqu’on est grosse. On ne veut tellement pas correspondre au stéréotype de « la grosse qui mange mal ». Et ça me tue lorsque je dois compatir avec des gens minces qui se sont permis de manger un petit morceau de chocolat et qui craignent de voir l’aiguille de la balance monter.

Crédits : Giphy
 

Pourtant, j’arrive à bien manger 75 % du temps, mais c’est l’autre 25 % qui fait que je continue à engraisser et à me sentir mal dans mon corps. Pas parce que je ne corresponds pas aux standards de beauté, mais parce que je me sens mal pour vrai. Je suis étourdie, je m’essouffle rapidement, j’ai mal aux jambes et aux articulations, j’ai souvent chaud, etc.

Ainsi, quand je veux améliorer mes habitudes, cela m’amène à craquer plus souvent pour de « mauvais » aliments. Lorsque je ne change rien, je suis mal dans mon corps parce que je suis consciente du pattern malsain dans lequel je suis.

Je ne sais pas quoi faire pour que cela change.
Avez-vous des idées? Vivez-vous un peu la même chose?

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