Du haut de mes vingt et quelques années, je me sens commencer à vieillir (ça me prend tôt, je sais…). Ce sentiment est apparu en me rendant compte que de plus en plus de personnes de mon entourage ou de ma famille avaient des enfants, couple après couple.
Le désir d’avoir un enfant peut remonter à nos jeunes années : nous avons en majorité grandi avec des poupées dans les mains, parfois de belles répliques de bébés, du moins à mon époque. Certains émettaient des sons de pleurs, d’autres pouvaient être nourris ou encore lavés. Beaucoup de petites filles (mais aussi des petits garçons) dès leur plus jeune âge souhaitaient ainsi s’occuper d’un bébé, faux bien entendu.
Par ailleurs les femmes et les hommes, tôt ou tard dans leur vie, ressentent le besoin d’avoir un enfant. Qu’il s’agisse d’un pur instinct ou d’une volonté de concrétiser son amour avec son conjoint par exemple, la plupart des femmes songent avec plus ou moins de ferveur à donner la vie.
Pourtant de nombreuses personnes ne veulent pas avoir d’enfants, pour de multiples raisons.
Tout d’abord, comme certaines femmes, je n’ai pas vraiment d’« instinct maternel ». Inutile de nous blâmer, nous n’y sommes pour rien, ce n’est pas une chose qui se contrôle.
Ensuite, je ne veux pas subir les responsabilités engendrées par un enfant. Pour ceux qui trouvent qu’avoir un enfant est la plus belle chose qui soit, peu importe le temps, peu importe l’argent, voir leur enfant grandir, s’épanouir et l’accompagner au cours de sa vie est la plus belle chose. Mais pour une personne comme moi, qui de base n’éprouve aucun désir à avoir un enfant, en assumer les responsabilités contre son gré et à contrecœur n’est pas souhaitable, ni pour le parent, ni pour l’enfant.
Enfin, nous vivons dans une société qui vit à cent mille à l’heure. Entre la carrière, le sport et bien d’autres domaines, avoir un enfant est passé en arrière-plan pour certains couples.
Il peut arriver que l’on me dise que je changerai d’avis, mais plus le temps passe et plus j’ai la conviction qu’avoir un enfant n’est pas compatible avec mes désirs de voyage et de découverte avec mon conjoint, ni avec mes ambitions de carrière et sportives. Pour moi, il n'y a aucun mal à vouloir prioriser ces activités, l'essentiel est d'en avoir conscience et de l'assumer.
Même si ne pas vouloir d’enfant est souvent mal vu, c’est avant tout un choix, le choix de deux personnes qui s’aiment et qui ont choisi de mener leur vie d’une certaine façon et il est impératif de le respecter au même titre que nous respectons le choix des parents qui nous entourent.