Lorsque je suis allée voir le premier volet des Gardiens de la Galaxie en 2014, je ne pensais pas aimer un film autant que ça. J’ai toujours beaucoup apprécié les films des studios Marvel, mais celui-ci était différent. Le ton humoristique, les personnages attachants et l’histoire inusitée en faisaient une expérience cinématographique assez incroyable. La suite ne fait pas exception.
Contrairement au Vol. 1, celle-ci s’intéresse à des sujets un peu plus profonds qui rejoignent la majorité des gens, ce qui permet de s’attacher plus facilement à cette version. Cette fois-ci, le cœur de l’histoire est la famille, car non seulement une bonne partie est consacrée à la relation père-fils de Peter Quill alias Star-Lord (Chris Pratt) avec son géniteur inconnu, filiation assez obscure depuis le début, mais aussi parce qu’on retrouve à nouveau Nebula (Karen Gillan), en quête de vengeance contre sa sœur adoptive Gamora (Zoe Saldana).
Après une scène d’action où l’on retrouve bébé Groot (Vin Diesel en VO) nous démontrant combien il est adorable quand il danse (il est juste TOUT LE TEMPS adorable, c’est pas compliqué), on rencontre enfin ce fameux papa, le Céleste se nommant Ego (Kurt Russell), dont vous allez comprendre le prénom plus tard.
Parallèlement, on suit aussi le chemin de Yondu (Michael Rooker), ayant « kidnappé » Peter lorsqu’il était enfant et l’ayant élevé, en quelque sorte. Lui et son armée de gens assez louches, les Ravageurs, essaient de capturer nos chers gardiens parce que Rocket (Bradley Cooper en VO) a encore volé un objet beaucoup trop précieux, dans ce cas-ci, des batteries qui valent la peau des fesses.
Pour faire court, avec le temps, Peter découvre que son père est, ne mâchons pas nos mots, un gros psychopathe qui veut envahir et posséder l’univers en utilisant son fils pour lui donner l’énergie nécessaire pour le faire. La morale de l’histoire arrive au moment où ce plan tourne mal et Yondu doit sauver Star-Lord d’une mort certaine en sacrifiant sa propre vie.
Ce que j’ai retenu du film et ce qui m’a fait l’aimer encore plus, c’est que notre vraie famille n’est pas toujours constituée de gens liés par le sang, ce sont aussi des personnes qui feraient n’importe quoi pour nous et notre bonheur, qui sont toujours à nos côtés et qui nous mentent parfois pour nous protéger. Les Gardiens de la Galaxie sont devenus, au cours des deux films, un groupe soudé qui s’adore, même si ça ne paraît pas toujours, qui inclut tout individu qui gagne leur respect et en qui ils ont confiance. C’est intéressant de voir combien ils ont évolué ensemble et c’est une constatation qui se voit plus facilement dans cette série que d’autres de Marvel.
Je dois avouer que j’ai eu un peu peur lorsqu’est venue sur le tapis la « romance » entre Star-Lord et Gamora, puisque cela venait un peu contredire cet esprit de famille. Je ne suis pas fan des films qui introduisent des héroïnes féminines badass et qui les font ensuite tomber en amour avec le protagoniste principal comme si elles ne pouvaient pas évoluer individuellement sans un homme à leurs côtés. Surtout que Gamora repousse les avances de Peter depuis le début. Alors quand je l’ai vue tomber dans un précipice et entendue crier son nom, je me suis dit, avec déception : « Bon, c’est le moment où il saute pour la rattraper, ça devient romantique et ils s’embrassent? »
Le plus beau là-dedans, c’est que je me trompais. À ce moment, Nebula retrouve un peu de son humanité et sauve la vie de sa sœur. Ça m’a fait du bien de voir ce moment parce que leur relation à elles aussi est très compliquée et que ce n’est pas dans tous les films, surtout ceux de Marvel, que deux sœurs sont à l’honneur. À ce sujet, j’ai bien hâte de voir ce que DC fera de Wonder Woman maintenant que nous savons que Chris Pine, reconnu pour son sex appeal et ses yeux magnifiquement bleus, fait partie intégrante de l’histoire.
En résumé, même si j’ai trouvé l’histoire du Vol. 2 moins palpitante que celle du premier film, je peux dire avec certitude qu’il m’a fait ressentir beaucoup plus d’émotions. Je crois que c’est un bénéfice important à retirer d’une soirée au cinéma. En plus, c’est impossible de s’ennuyer avec l’humour de ces extraterrestres-là.
En salle depuis le 5 mai 2017 et de retour en 2018 dans Avengers : Infinity War.