Vous vous êtes déjà demandé ce qui se passe derrière les portes closes d’un club de danseuses? Dans son tout nouveau livre Striptastic!, Jacqueline Frances, aka Jacq the Stripper, nous fait découvrir, à travers une série d’entrevues, de données et d’illustrations récoltées auprès de près de 300 stripteaseuses de par le monde, un univers auquel on accole une multitude de préjugés et de stéréotypes.
Peux-tu nous parler un peu de toi? Qu’aimes-tu faire lorsque tu ne danses pas?
Je suis stripteaseuse, écrivaine, illustratrice et humoriste. Lorsque je ne travaille pas, j’aime passer du temps seule avec mes feutres, suivre un cours de danse ou manger des snacks avec ma femme.
C’était comment dénicher ton premier job dans un stripclub? Étais-tu nerveuse?
Incroyablement nerveuse! J’ai tout simplement cherché « club de danseuses » sur Google et me suis fait un plan. Et puis j’entrais et demandais pour un job. C’est comme ça que ça se fait. J’étais terrifiée.
Tu vis à Brooklyn avec ta femme qui, selon ce que j’ai pu lire dans les médias, est très compréhensive et solidaire. Vous êtes ensemble depuis combien de temps?
C’est notre troisième anniversaire aujourd’hui. C’est la meilleure! Et oui, elle soutient tous mes projets. Il y a des choses que je n’aurais pas pu réaliser sans elle. Elle est géniale quand vient le temps de m’aider à garder le focus et à hisser mon travail à un autre niveau.
Est-ce que ça a été plus difficile de faire ton coming out gai ou de stripteaseuse?
Pour moi, être gaie n’a jamais été un secret, c’était plutôt comme une découverte. Pour le striptease, c’était le contraire. « Sortir du placard » en tant que danseuse a été tellement plus fatigant. Les gens ont beaucoup plus de questions sur ce métier qu’ils en ont sur le statut queer.
Considères-tu ton travail comme étant féministe?
Oh que oui.
Es-tu parfois critiquée par d’autres féministes?
Pas tellement. Du moins, pas pour le moment. S’il y a quoi que ce soit, c’est que je me fais rappeler de demeurer consciente de mes privilèges, ce que j’apprécie et considère comme important. Pour paraphraser Janet Mock : « notre féminisme n’a pas à être identique, mais il doit être intersectionnel. »
Qu’est-ce qui se trame pour toi? Gros projets, plans, rêves en réalisation dans le moyen long terme?
Je ne peux pas en parler pour le moment, mais des choses excitantes sont en préparation.
Vous en voulez plus? Lisez la suite de l’entrevue avec cette entrepreneure pleine d’ambition.
Pour suivre les aventures de Jacq the Stripper, c’est sur son site, Instagram ou Facebook que ça se passe.