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Nos animaux de compagnie : ces êtres précieux qui nous remontent souvent le moral
Crédit: Cats/Instagram

Ma petite fille rousse, c'est une boule de poil orange au prénom aussi long qu'une phrase. Partageant ma vie depuis 11 ans, elle est sortie de la bedaine d'une minoune de ruelle recueillie par des ami.e.s l'été de nos 18 ans. Un été tellement flou que le mois exact de son arrivée m'échappe. Qu'à cela ne tienne, elle est devenue ma compagne. 
 

c4tb4loo/InstagramCrédit : C4thb4loo/Instagram

Est-ce que c'est étrange si je vous dis que Petite fille rousse est l'élément le plus stable de ma vie? Je sais que, dit comme ça, c'est weird, mais regardons quelques chiffres : durant ces 11 années, j'ai déménagé 10 fois (pour vrai), j'ai complété un DEC technique, eu 4 boulots stables, 3 relations de couple sérieuses, plus de fréquentations que ce que j'ai envie d'avouer, fait un retour à l'université, me suis tapé deux dépressions et j'ai changé mes cheveux 73 fois. Le truc qui ne change pas, c'est elle, quand elle dort près de moi, m'accueille à la porte et me réserve ses câlins.

Petite bête aussi anxieuse que sa maman (en l'occurrence, moi), elle ne se laisse pas toujours approcher facilement. Et pourtant, elle me suit depuis tout ce temps, m'accompagne au travers d'innombrables péripéties – OK, elle n'a pas TANT le choix que ça – et représente une sorte de phare dans les tempêtes. Sa présence calme mes anxiétés, me ground et me donne le sentiment d'être à la maison. Finalement, la maison, c'est là où Petite fille rousse et moi sommes ensemble. 

J'ai demandé à mes camarades TPL comment leurs petites bêtes à fourrure avaient un impact positif sur leur bien-être. 

Émilie Perreault
« Lorsque j'ai vécu ma pire rupture à vie, c'était Noël et ma sœur m'a donné un bébé chat qui avait été abandonné par sa maman. Elle était très très craintive et se cachait tout le temps, mais quand je m'immobilisais enfin, elle sortait de sa cachette et venait se coucher en boule sur ma poitrine, ou bien elle se collait contre ma cuisse. Je vivais seule et j'étais vraiment sur le bord de la dépression, mais ses câlins m'ont sûrement sauvé la vie! »

Crédit : v_sauriol/Instagram
 
Régine Gagnon
« J’habitais seule quand j’ai décidé d’avoir une chienne. Maintenant, elle est toujours collée en cuillère avec moi ou mon chum. L’an passé, j’ai dû m’en séparer pour environ 2 mois, et je pense que j’ai atteint le plus haut niveau de tristesse que je pouvais atteindre, sincèrement. Je m’ennuyais tellement, j’avais du mal à sourire ou à avoir du plaisir. J’avais l’impression qu’on m’avait enlevé une partie de moi-même. C’est niaiseux quand on y pense, c’est juste un chien, dans le fond. Pour moi, Padmé, c’est mon bébé. Mon chum le sait, j’aime plus Padmé que lui (je l’aime presque autant, maintenant que ça fait 3 ans). Padmé passera toujours en premier, c’est une priorité pour moi. Je n’ai pas vécu de gros drames en sa compagnie, mais je sais qu’elle me redonne à parts égales ou presque tout l’amour que je lui donne. C’est la première à m’accueillir à la maison.

Elle est toujours trop heureuse de voir que j’existe encore. On trouve que les autres sont ‘‘gagas’’ quand elles/ils parlent à leurs animaux, jusqu’à ce qu’on tombe dans le piège nous aussi.  ‘‘Allô la belle fiiiiiillleee, ah que maman t’aimes, la poupoune d’amour, le beau bébé chien…’’ Quand on dit que le chien est le meilleur ami de l’humain, je le vois avec elle. Padmé c’est un membre de ma famille (on appelle ma propre maman, la ‘‘grand-maman’’ de mon pitou), c’est l’amour de ma vie, c’est mon bébé d’amour. Ça juste même pas de bon sens aimer une petite bête comme ça! Je n’ose même pas penser au jour où elle ne sera plus là, la grosse fille d’amour. »

 

Crédit : aire_g/Instagram

 

Annie Nonyme
« Je n'ai jamais été une fille qui tripe chat ; j'ai toujours eu des chiens. Ma sœur s'est trouvé un chat et quand je suis allée la visiter, je ne feelais pas. Je suis en dépression depuis octobre et j'ai été surprise de voir que le petit chaton me faisait du bien. Alors, une semaine plus tard, au mois de décembre, je suis allée me chercher un chat. Une petite femelle, un véritable coup de cœur. C'est le premier chat que j'ai pris et je suis repartie avec elle. C'est incroyable comment elle me fait du bien. Mon anxiété, même avec la médication, est parfois difficile à gérer et ma chatte aide vraiment beaucoup. Elle m'apaise et ses ronronnements m'aident à m'endormir le soir. Ses petits câlins avec sa tête me calment instantanément. Je me gère beaucoup mieux depuis qu'elle vit avec nous. Je ne pensais jamais tomber autant en amour avec un chat! »

Laïma A. Gérald
« Suite à mon gros accident de vélo en 2013, j'ai été en convalescence pendant 8 mois. Comme je ne pouvais pas marcher et me débrouiller seule, j'ai emménagé chez ma mère le temps de me remettre sur pied (littéralement). Comme je sous-louais mon appart' pendant cette période, j'ai amené mon chat Thomas avec moi chez ma mère. Quand je l'ai adopté à la SPCA, on m'a dit que ce chat avait une sensibilité particulière et qu'il serait disposé à faire de la zoothérapie, et j'en ai eu la preuve. Je passais beaucoup de temps seule durant la journée, et Thomas a été mon compagnon. Il a passé plusieurs semaines couché le long de ma jambe blessée, à dormir et à dégager une chaleur incroyable. C'était comme s'il veillait sur moi. Mon chat n'est pas si affectueux à la base, mais pendant cette période, il ne me lâchait pas. Comme s'il sentait que j'étais particulièrement vulnérable. Il m'a aidée à garder le moral en ces temps particulièrement difficiles. »

 

Crédit : laimaab/Instagram 
 
Julieta Rosibel
« Pan Pan, un lapin nain, est arrivé dans notre famille juste après que mon père soit décédé il y a un peu plus de 5 ans. Il a été offert en cadeau à ma sœur. Au début, je ne voulais pas trop m'en approcher, car il me rappelait ma petite lapine Bébé Mignon qui est morte il y a environ 12 ans, et je me sentais coupable. Pan Pan, avec son innocence, me fait du bien. Malgré la douleur du deuil, chaque fois que je le vois je me rappelle qu'il y a de la bonté et de la beauté dans ce monde. Pan Pan a été rejoint par Paloma en 2016 et ensemble, ils rendent notre famille heureuse. »

 

Crédit : Julieta Rosibel/Facebook

 

Magali Lachance
« On a adopté un chien à Shanghai et, étant toujours (ou presque) à la maison, je ne sais pas ce que je ferais sans elle. Quand je suis triste, elle le sait et elle devient plus colleuse. Même quand je suis lendemain de veille, elle le sent que je feel moins bien. Étant l'être vivant avec lequel je passe le plus de temps, c'est pas mal elle qui m'écoute toujours jaser de tout et de rien. Elle donne une stabilité à ma vie en Chine. (Et elle m'aide à faire mes devoirs! Haha!) »

Crédit : magalilachance/Instagram

Salomé Landry
« Mes chats sont un peu ma raison de vivre (littéralement). J'en ai TOUJOURS eu et ce sont des êtres importants pour moi, même si plusieurs personnes ne semblent pas comprendre pourquoi. Je leur parle tout le temps, vraiment. Je leur raconte plein de choses. Je trouve leur présence tellement apaisante et chaque fois que je fais une crise d'anxiété, aller les flatter, me coller sur elles/eux ou dormir avec m'aide réellement. J'ai toujours mille histoires de chats à raconter, et c'est absolument sûr que j'en aurai toute ma vie. Je suis une vraie crazy cat lady et j'en suis fière. »

Crédit : Queen_Latendresse/Instagram
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