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Je réalise que près de neuf mois se sont écoulés depuis mon tout premier traitement à la Clinique Peau. Je vous écris maintenant au lendemain de ce qui était mon avant-dernier traitement. Vous êtes plusieurs à me réclamer des photos avant/après (comme dans les infopubs!) de ma petite face. Comme je suis plutôt camera-shy, pas très bonne en selfie et que je me suis toujours tenue loin des flashs avec mes problèmes d’acné, je dois admettre ne pas avoir beaucoup de photos montrant clairement l’état de ma peau avant le début des traitements. Par contre, c’est avec une grande dose d’humilité que je vous repartage ces photos HD prises à la clinique au tout début de mon aventure (de toute façon, ma face de pizz’ est déjà sur Internet). Je devrais avoir droit à une séance finale de photos suite à mon dernier traitement, mais en attendant, voici un humble selfie pour vous montrer l’évolution :
Lors de mon dernier rendez-vous, j’en ai profité pour poser quelques questions sur le BBL de Nadia, la technicienne responsable de mes traitements. De semaine en semaine, elle m’a nommé différents numéros de filtres en m’expliquant le résultat de chacun sur ma peau.
En gros, l’équipement utilisé pour le BBL émet une puissante lumière. En changeant les filtres par lesquels cette lumière passe, on peut cibler différents problèmes de peau, notamment l’acné, les taches de vieillesse, les taches de rousseur (fière maman d’un rouquin, je ne considère pas ça comme un « problème » de peau du tout, mais je suis consciente que, pour certaines personnes, l’abondance de taches de rousseur peut créer certains complexes), la rosacée, les capillaires éclatés, les rougeurs. Le BBL est donc un traitement assez polyvalent qui peut améliorer l’apparence de la peau de diverses façons. De plus, il est bon de savoir que les paramètres peuvent être ajustés selon la carnation et le type de peau, le tout basé sur l’échelle de classification Fitzpatrick.
Depuis le tout début de mon suivi à la Clinique Peau, je me considère vraiment privilégiée d’avoir accès à ce traitement. Au fil des commentaires et questions reçus, je réalise que je ne suis vraiment pas la seule à être aux prises avec des problèmes sévères d’acné, mais tous n’ont pas la chance que j’ai d’avoir accès à ce type de suivi. J’ai récemment découvert la Société canadienne de l’acné et la rosacée. Sur leur site, j’ai pu trouver quelques statistiques qui me démontrent que nous sommes bon nombre à vivre avec ce problème de peau, même rendu.e à l’âge adulte. Il y aurait en fait 22 % des femmes qui en souffrent entre l’âge de 25 à 45 ans. La Société rappelle que l’acné touche tous les groupes ethniques, sans exception.
Saviez-vous qu'autant de femmes souffraient d'acné à l'âge adulte? #NeverAlone