Une autre discussion animée ce midi au bureau. Eh non, ça n’avait pourtant rien à voir avec le hockey. Ça tournait autour de mon âge. Devant le suspense et l’incrédulité qui montait, une collègue s’est risquée : « Je te donne 28 ans, GROS MAX ».
Et là, elle a été généreuse parce qu’on me prend souvent pour une ado. La vérité, c’est que je suis passée du côté sombre de la force de l’âge il y a 2 mois. J’ai atteint l’âge supposé de la sagesse : 30 ans!
Pourtant, je vois encore la même expression d’étonnement sur le visage de ceux qui m’interrogent et l’hésitation dans les yeux du caissier à la SAQ qui se demande mentalement : « Je lui demande ou je lui demande pas ses cartes? »
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Ce qui est plus gênant encore, c’est quand des gars plus jeunes m’abordent en pensant que j’ai leur âge. Je dois alors leur avouer que j’aurais pu être leur mère si je les avais eus à 12 ans. Bon ça n’arrive pas souvent, mais c’est quand même arrivé plus qu’une fois et je trouve ça drôle et un peu creepy de leur dire ça. #Awkward
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Au début de mon parcours professionnel, ça pouvait sembler être un frein. Je me suis souvent fait poser la question à savoir si je n’étais pas un peu jeune pour telle ou telle responsabilité. Et c’est tant mieux parce que comme on n’avait pas nécessairement de grandes attentes à mon égard, les gens étaient d’autant plus surpris lorsque je réussissais, que j’amenais des idées nouvelles ou que j’osais dire mon opinion.
De toute façon, je ne suis pas la seule dans cette situation. On a qu’à penser à Chance the Rapper qui est allé chercher ses Grammys en ramenant à chaque fois sa petite baby face sur le stage. Comme l’expression le dit si bien en anglais : « Blacks don’t crack ».
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