Je suis présentement dans une période assez stressante de ma vie, c’est-à-dire à mon stage final avant d’obtenir mon BAC. J’ai réalisé qu’en stage, je fonctionnais à peu près comme une enfant de cinq ans. Si je ne dors pas assez, je boude, j’ai de la peine et je pleure pour rien. Bref, ce n’est pas toujours jojo, bien que j’aime ce que je fais.
Même si je vis des gros down, des périodes de découragement et que je pleure parfois dans mon auto parce que je manque cruellement de sommeil et de temps, je ne montre rien de cela sur mes réseaux sociaux. C’est mon copain qui m’a fait remarquer que si on regardait seulement mon wall Facebook, j’avais l’air d’être vraiment bien et heureuse. Je pense qu’il trouvait cela un peu contradictoire avec mes appels en larmes à six heures du matin.
Sur le coup, ça m’a fait réfléchir. Nous savons tou.te.s que nous montrons pas mal juste nos bons coups et nos beaux moments Pinterest sur les réseaux sociaux et que ce n’est pas le reflet de la vraie vie. Pour ma part, j’ai décidé récemment que, dans mon cas, je trouvais ça ben correct de même.
Écrire un petit moment qui m’a fait sourire dans ma journée ou une mini fierté me rend de bonne humeur. Les journées où je ne suis pas pantoute #FévrierPositif, je scroll down ma page et ça me rappelle que tout n’est pas de la marde. Si un soir je réussis à trouver l’énergie de me faire un souper un peu plus nutritif qu’une pizza congelée, je suis fière de moi et ça me tente de le publier sur mon compte Instagram. Ce qui ne veut pas dire que je ne déjeune pas des Lucky Charms dans mon auto sur le chemin du travail non rémunéré trois jours sur cinq.
Si ça me fait du bien de poster les petites joies de mes journées, pourquoi m’en priver? Je pense que l’important, c’est de se rappeler que les réseaux sociaux en général, c’est comme un babillard où l’on expose ce qui nous tente.
Est-ce qu’il y en a d’autres qui s’encouragent comme moi de cette manière?