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Comment dealer avec une personne hypocondriaque
Crédit: Ioannis Pantzi/Shutterstock

Avant de commencer l’article, je dois préciser : c’est moi, l’hypocondriaque dans l’histoire. Salut!

En plus d’être hypocondriaque, j’ai une légère tendance à être germophobe et, surtout, dédaigneuse des saletés. Mettons que j’ai le haut-le-cœur facile quand je fais la vaisselle (c’est bon, je vous épargne les détails). Vous comprendrez donc que j’ai un petit penchant pour tout ce qui est propre!

Tout ça a commencé il y a quelques années. Je ne me souviens pas quand précisément, mais je sais que je n’ai pas toujours été comme ça. Aujourd’hui, quand on me parle de rhume, de vaccin, de gastro, de cancer, de crise de foie, quand on me dit que j’ai un grain de beauté qui n’était pas là avant, quand on observe attentivement une de mes ecchymoses parce qu’elle est « spéciale » – petit punch : c’est le genre de mot à éviter avec une hypocondriaque, just saying –, je me mets à avoir des sueurs froides. Je ne peux juste pas penser que je puisse être atteinte d’une quelconque maladie. Même si on parle des signes d’un rhume, par exemple. J'en suis i-n-c-a-p-a-b-l-e. 

Juste pour vous dire, je ne suis même pas capable de prendre mon pouls.  
Et dire que j’ai failli orienter ma carrière dans le domaine de la santé… #JokePasJoke

Ça fait que quand j’ai réalisé, il y a trois ou quatre ans, que la grande majorité des bactéries se ramassaient sous nos ongles, je peux vous dire que j’ai arrêté de me les ronger! J’ai de beaux ongles maintenant. (Y’a au moins ça de bon.)
Blague à part, le but de cet article est de vous aider à dealer avec une personne hypocondriaque. So, je me lance :

1. Mettez-vous à sa place :
Il est possible que vous trouviez ça vraiment spécial, à quel point cette personne a une peur bleue des maladies. Mais essayez de la comprendre. J’espère que le petit résumé de ma vie d’hypocondriaque vous a fait réaliser comment une telle personne se sent. J'en parle avec légèreté, mais en réalité, ce n’est pas facile de vivre comme ça, je vous le confirme!

2. Comprenez qu’elle ne veuille pas aller dans une fête ou un évènement, si un.e invité.e a dit qu’il.elle a eu la gastro deux jours plus tôt :
​C'est le genre de chose qui peut nous faire passer une vraie de vraie soirée de merde à capoter parce qu'on est certain.e qu'on va l'attraper. Et ce n'est pas drôle, c'est une angoisse qui peut vraiment vous gâcher la vie. On s'imagine le reste de notre belle semaine à être malade. Dans ces cas-là, on préfère vraiment rester chez nous. « Pas de trouble, on se reprendra! »

3. Éternuez et toussez dans votre coude (s’il vous plaît, merci) :
Ah, pis lavez-vous les mains en sortant des toilettes, pis après vous être mouchés, please. (Voyons, Laurie, tout le monde fait ça!) #LolPasLol
Je pense que tout est dit. De la part de tous les hypocondriaques de ce monde.

4. Ne parlez pas de maladies, de poux, de diabète, de votre dernière prise de sang avec elle :
Ça aussi, c’est un aspect assez important. On ne vous remerciera jamais assez. Vous allez juste nous empêcher de souffrir dans notre tête, un peu!

Crédit : Giphy

5. Ne dites pas que c’est weird, qu’elle se lave les mains 24 fois dans la journée, même si vous le pensez :
Est-ce que c’est mieux d’être entouré.e de quelqu’un qui fait attention aux microbes ou le contraire? J’ai la réponse…

 
Pour celles et ceux qui vivent quotidiennement avec ce problème, comme moi, je finis avec ce petit mot : on va s’en sortir, je vous le dis. Plus forts et immunisés, grâce à nos probiotiques. Full-Love-Pas-De-Bactéries.

Ndlr : L'hypocondrie est une maladie qui a différents degrés. Elle peut être plus handicapante que ce que décrit l'auteure. Si vous en souffrez et que les symptômes prennent de grandes proportions (dépression, anxiété généralisée, crises d'angoisse ou autre), n'attendez pas et consultez un professionnel. 

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