Dans la vie, je crois très fermement que chaque petit geste compte. J'applique cette philosophie à plein d'aspects de ma vie. C'est une façon de penser idéale lorsqu'on veut apporter des changements progressifs à ses habitudes de vie.
Je ne suis pas la personne qui a la plus grande conscience environnementale au monde, mais j'aime me dire que je fais quelques gestes quotidiennement pour faire ma part. J'essaye de multiplier les bonnes habitudes et d'effacer les mauvaises. Pour ma part, je me suis rendu compte que l'épicerie et les magasins étaient des endroits qui font entrer beaucoup de déchets et de plastique dans mon appartement.
Voici trois trucs que j'ai mis en pratique afin de m'aider à être une personne plus verte à l'épicerie et dans les magasins :
Apporter ses propres sacs
Pour beaucoup, ce petit geste est bien ancré dans votre quotidien. Pour ma part, je n'ai aucun problème à les apporter à l'épicerie. Je ne mets pas mes fruits et légumes dans des sacs, car je veux limiter la quantité de plastique qui entre chez moi. J'essaye aussi d'éviter les produits emballés et suremballés dans la mesure du possible. Pour le plus grand bonheur de mon chum (et du caissier), je pense me procurer des sacs réutilisables pour y mettre la dizaine de pommes qu'on achète.
Par contre, je traîne rarement un petit sac pliable dans mon sac à dos ou sac à main pour les virées au centre d'achat ou les courses de dernières minutes. C'est une habitude très simple que je souhaite adopter.
Privilégier les achats locaux
À l'épicerie, mon budget est très limité et ne me permet pas d'acheter local et bio pour tous mes achats. Toutefois, lorsque le produit est en spécial ou à peine plus cher que son équivalent non-bio ou de provenance lointaine, je choisis l'option locale. Les produits locaux font beaucoup moins de route que les importations, donc ce sont des produits qui sont un peu plus verts. De plus, les produits locaux sont très abordables lorsqu'ils sont de saison. C'est une super belle façon de sauver des sous, en plus!
Mon budget est tout aussi limité côté vêtements. Mais j'essaye quand même d'investir dans des vêtements faits au Québec et au Canada afin de limiter le transport de mes vêtements. De plus, j'ai la conscience tranquille, car je sais que mes vêtements sont fabriqués par des personnes ayant un salaire plus juste.
Acheter en vrac
À l'épicerie, beaucoup de produits sont suremballés, comme je le disais plus haut. Les achats en vrac sont une excellente façon de lutter contre le suremballage. Ce type d'épicerie propose souvent une variété de produits non périssable comme des farines de toutes sortes, épices, pâtes, etc. Il existe aussi des épiceries, comme LOCO à Montréal, qui proposent une variété de produits encore plus grande. On y retrouve du lait, du kombucha et une foule d'autres produits en vrac.
Ce qui est intéressant avec ce type de magasin, c'est que vous apportez vos propres contenants pour les remplir. C'est un bon moyen d'embarquer dans le mouvement zéro déchet.