Sorry not sorry, je ne tripe pas pantoute sur le temps des Fêtes. Voilà, c'est dit.
Pourquoi? Je ne sais pas, je ne suis pas sûre. Plus les années passent, plus la seule chose qui me fait apprécier cette période est la perspective d’avoir des congés payés à faire la grasse matinée. Là, vous allez me dire : « Mais tu as avoué triper sur Casse-Noisette l’année passée! ». C’est vrai que j’adore ce conte, mais le fait qu’il se passe à Noël n’a rien à y voir. Je déteste J’abhorre les chansons de Noël, que ce soit Céline, Mariah ou Michael Bublé qui les chantent. J’HAYIIIIS les annonces ridicules à la télé pis la déco qui est déjà en vente le soir de l’Halloween. J’emmerde également l’hiver et la neige et le froid, mais j’imagine que ça n’aide pas mon cas, HA!
Je ne suis pas si vilaine que ça, quand même : j’aime une poignée de films du temps des Fêtes (Maman j’ai raté l’avion, The Grinch who Stole Christmas, Elf), mais c’est surtout parce que j’aime réécouter les films qui me plaisent. Le mois de décembre est synonyme de Ciné-Cadeau afin de revisiter les classiques de mon enfance, Astérix et Lucky Luke (qui n’ont en fait AUCUN rapport avec Noël). I guess que je suis simplement une nostalgique dans l’âme.
Pourquoi cette haine? Blame it sur le fait que j’ai occupé des emplois où j'étais en contact direct avec la clientèle qui, ELLE, se prépare frénétiquement au temps des Fêtes, depuis mon arrivée sur le marché du travail. J’ai travaillé très souvent les 24-25-31-1er, parce que c’est super lucratif quand tu es étudiante. Ça me permettait aussi d’éviter les fêtes de famille un peu trop douloureuses, mais ça a aussi contribué à nourrir l’amertume que je ressens encore aujourd’hui durant cette période. Et tout ça, c’est sans compter les propos parfois violents que peuvent tenir des membres de la famille sur mon apparence ou si j’ai le malheur de me resservir de la bûche.
Finalement, je déteste le côté hypercapitaliste de cette ~ célébration ~, qui nous guilt trip à offrir des cadeaux à tout un chacun pour ne pas avoir l’air cheap. Je préfère gâter ceux qui me sont chers tout au long de l’année. Ma valeur en tant que personne ne devrait pas dépendre du nombre de cadeaux que je suis capable d’offrir.
Rassurez-vous, je n’ai pas toujours été comme ça. Je me rappelle être ado et triper à faire le sapin à la mi-novembre, à écouter les CD de Noël de ma mère en boucle et à me goinfrer de cannes trop sucrées. Un jour, peut-être, je reprendrai goût à cette fête… Mais ce ne sera pas cette année.