Cette semaine, Louis-José Houde était à l’émission pour y présenter ses deux nouveaux films, dont une comédie romantique qui a rapidement été étiquetée de « film de fille » par l’animateur. COME ON!!! Rose, bleu, tracteur, Barbie, film de gars ou film de fille… en 2016? On se bat contre tous ces foutus stéréotypes et, devant des millions de téléspectateurs parfois un peu crédules, l’animateur lance sur un ton un brin condescendant : « Dans le fond, c’est un film de fille, mais pour gars ». Dans le même style que le commentaire de Louis Morissette à propos de l’émission Les Simone.
Même galère chez le grand diffuseur qui met à sa programmation les soirées films « rose cucul » ou les films « pow-pow, t’es mort ». Bien entendu, ces soirées cinéma sont adressées à un genre bien précis. Comme si ce propos n’était pas assez, la tête d’affiche du réseau poursuit ses questions futiles en demandant à l’humoriste pourquoi il n’aime pas le printemps, alors que c’est la saison parfaite où les femmes enlèvent leur gros manteau d’hiver pour laisser place aux petites robes bien légères. Le printemps va sentir la bouette même si les dames sont en robe, chose.
Je n’en peux plus de ces commentaires « anodins » dits de façon bien inoffensive, mais qui ont des impacts très lourds à long terme. C’est comme si, entre boys, la discussion se lâchait lousse et que le petit côté « mononcle » augmentait selon la quantité de testostérone dans la place. C’est décevant.
Pouvons-nous arrêter de vouloir attribuer un genre à tout? Pouvons-nous arrêter de sexualiser la femme à tout moment? C’est tout ce que je souhaite pour 2017. Ça, et un crewneck de Féline Dion (avis aux interessés).