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La malédiction du lait caillé : comment botter les fesses du karma malgré tout
Crédit: Pezibear/Pixabay

Ce matin, j’ai ouvert ma crème à café pour la première fois depuis que je l’ai achetée. Elle était (obviously) neuve. Quand j'ai pris une gorgée de cette drogue caféinée – j’aime autant le café que les Gilmore Girls, ça vous donne une idée à quel point J’AI BESOIN de boire une bonne tasse de café le matin –, j’ai dû la recracher à l’instant.

Eh oui, maudine! Ma crème était caillée. Même si c’était écrit qu’elle était encore bonne pour trois semaines. Même si elle était bien scellée. Je n’ai pas perdu espoir, et j’ai décidé de m’en refaire un autre en optant cette fois pour la pinte de lait.
LA MÊME AFFAIRE S’EST PRODUITE!! Mes produits laitiers n’étaient plus bons, sans aucune raison valable. Le frigo va parfaitement bien, la température à l’intérieur aussi (oui, j’ai vérifié). #Karma

Au lieu d’accuser tous les dieux du monde, de partir à pleurer (parce que mon anxiété est à un très haut niveau dernièrement, et que ça ne m’en prend pas gros pour partir une guerre) ou de briser ma tasse en deux… je suis partie à rire. Parce que cet événement anodin, mesdames et messieurs, est la métaphore la plus parfaite de ma vie.

Chaque fois que je tiens quelque chose pour acquis – ici, une bonne tasse de café chaud –, quelque chose arrive pour me rappeler que la vie n’est pas si simple. Qu’il faut que j’apprécie davantage ce qui m’entoure. Que ce n’est pas parce que j’ai eu droit à une tasse de café parfaite hier que ce sera le cas aujourd’hui. Qu’il y a plein de raisons hors de mon contrôle qui pourraient gâcher ma joie, et que c’est à moi de trouver le moyen de profiter quand même de ma journée. Que personne ne peut changer mon quotidien, à part moi.

J’avais donc trois options vers lesquelles me tourner :

  1. M’habiller et aller m’acheter de la crème ET du lait, même s’il fait froid dehors. Même si ça ne me tente pas;
  2. Pleurer en position fœtale en maudissant les commerçants de produits laitiers;
  3. Soupirer fortement (pour l’effet dramatique de la situation), me relever les manches et me préparer autre chose.

Je vous écris donc en savourant un chocolat chaud (j’y ai rajouté des guimauves parce que je suis wild) et en souriant parce que, finalement, ma vie me convient exactement comme elle est : imparfaite, parfois caillée, mais toujours divertissante. 


Crédit : Giphy
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