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6 décembre : Journée commémorative contre la violence faite aux femmes
Crédit: Fédération des femmes du Québec

Le 6 décembre 1989, quatorze femmes ont été assassinées à l’École polytechnique de Montréal pour la ~ simple ~ raison qu’elles étaient des femmes. Quatorze (14) victimes d’un antiféministe radical, et bien des blessé-e-s (sur le plan physique et psychologique). Avant toute chose, je considère important de se rappeler le nom de ces femmes et non du tueur hypermédiatisé, alors les voici : 

Geneviève Bergeron (21 ans), étudiante en génie civil.
Hélène Colgan (23 ans), étudiante en génie mécanique.
Nathalie Croteau (23 ans), étudiante en génie mécanique.
Barbara Daigneault (22 ans), étudiante en génie mécanique.
Anne-Marie Edward (21 ans), étudiante en génie chimique.
Maud Haviernick (29 ans), étudiante en génie des matériaux.
Barbara Klucznik-Widajewicz (31 ans), étudiante infirmière.
Maryse Laganière (25 ans), employée au département des finances.
Maryse Leclair (23 ans), étudiante en génie des matériaux.
Anne-Marie Lemay (22 ans), étudiante en génie mécanique.
Sonia Pelletier (28 ans), étudiante en génie mécanique.
Michèle Richard (21 ans), étudiante en génie des matériaux.
Annie St-Arneault (23 ans), étudiante en génie mécanique.
Annie Turcotte (20 ans) étudiante en génie des matériaux.

Cette tragédie, véritable acte terroriste antiféministe, démontre bien que l’égalité et la justice pour les femmes sont loin d’être acquises et qu’elle dérange encore. La violence derrière ce geste est effroyable et cautionne de nombreuses idéologies et discours sexistes, voire misogynes. Le 6 décembre, donc, est maintenant la Journée de commémoration et d’action contre la violence faite aux femmes. Journée également dédiée à la mémoire de toutes les femmes victimes de violences sexistes. Il est important de souligner (et même, de surligner) le fait que ces violences revêtent différentes formes d’oppressions telles que le capacitisme, le colonialisme, le racisme, l’homophobie, la transphobie, etc. 

C’est pourquoi le 6 décembre à midi, au parc situé au 2915, rue Ontario Est (au coin de la rue Florian, métro Frontenac), il y aura la Commémoration pour ces quatorze victimes ainsi que pour toutes les femmes autochtones victimes de violences coloniales et sexistes.

Pour le programme complet de la Commémoration, voici le lien de l’événement Facebook

Je vous invite toutes et tous à vous recueillir et à participer aux événements commémoratifs organisés par la Fédération des femmes du Québec, de la Fédération des maisons d’hébergement pour femmes, de Femmes Autochtones du Québec, du Regroupement des maisons pour femmes victimes de violence conjugale, du Regroupement québécois des Centres d’aide et de lutte contre les agressions à caractère sexuel, de SOS violence conjugale et du Y des femmes de Montréal. À noter également que le Réseau Habitation Femmes donne accès aux femmes à un logement décent, abordable et sécuritaire, dans une perspective féministe d'empowerment. Ce qui est vraiment nécessaire

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