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Les mots d’ordre d’une gameuse en amour
Crédit: gm_pangtondevil/Pixabay

Suite à la publication de cet article sur Urbania parlant des maudites games amoureuses, je me suis rendu compte que je semblais être bien seule dans ma gang de gameuses olympiques. Les filles de mon entourage semblaient unanimes : ces jeux sont épuisants et absurdes. Je suis plutôt du même avis, à une différence près : j’aime ça pareil, jouer la game

Dès que je commence à flirter avec un gars, je me sens comme si je débutais une course, une olympiade, un duel à qui montrera le plus son indépendance. Je vois le monde du flirt comme une compétition : le premier qui craque perd, et j’avoue que je déteste perdre (ou si vous préférez, « être vulnérable »).

Pour m’amuser, j’ai donc décidé de vous dévoiler mes mots d’ordre en termes de game amoureuse.

Ne pas écrire en premier, ne pas répondre en dernier
Je tente toujours de ne pas écrire en premier. Tu veux me parler? Tu n’as qu’à m’écrire. Évidemment, je calcule aussi le moment; après un certain nombre de conversations débutées par ma fréquentation, je m’autorise à envoyer un texto en premier, juste pour légèrement montrer mon intérêt. Par contre, si par malheur, je suis la dernière qui ait envoyé un message, alors vous pouvez être certain.e que ce n’est pas la prochaine conversation que je débuterai. 

L’importance de l’attente
Malgré mes envies insoutenables de vouloir texter le gars en question, si je juge que c’est à son tour de m’écrire en premier, je me retiendrai de toutes mes forces. Même chose si c’est moi qui ai envoyé un message auquel je n’ai pas encore reçu de réponse. C’est pénible, c’est chiant, c’est insupportable, mais dans mon cas, ça vaut souvent la peine. 

Face à ce type de situation, une amie m’avait déjà fait cette analogie qui m’a marquée : « L’ascenseur n’arrivera pas plus vite même si tu appuies douze fois sur le bouton. » Pas besoin d’écrire quatre messages d’affilée; si l’autre veut me parler, un seul message suffira. Si le gars finit par m’écrire, c’est une victoire. S’il ne m’écrit pas, c’est qu’il n’était pas assez intéressé. Du coup, je sais à quoi m’en tenir et j’ai quand même l'impression de sortir gagnante de cette fréquentation.

À la virgule près
J’ai déjà argumenté avec une amie sur un espace entre mon point d’exclamation et la fin de ma phrase. Bien qu’un espace n’est clairement pas un enjeu (je vous rassure, c’est juste moi la freak), je suis persuadée que la façon dont j’écris a un impact sur ma game. Pas trop d’exclamations, un seul emoji par envoi et une longueur maximum à mes messages (en comparaison avec les messages du gars), à moins d’avis contraire (genre, le monsieur vient de m’écrire un roman). Aussi, je tente de tout dire dans un seul message. Pas question d’envoyer trois textos de suite! 

Je me relis et, n’ayez crainte, je suis bien consciente du ridicule de la situation. Je ne peux pourtant pas m’empêcher de participer à cette game. Et le pire, c’est que dans la majorité des situations, ça marche. Oui, je suis toujours célibataire, mais tout ça, c’est plus par choix (ou par problèmes de relations interpersonnelles pas encore réglés). En attendant, je continue à gamer, ça me divertit.

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