Le Terrier : la vie après le drame

Mardi soir, j’ai assisté à la première de la pièce Le Terrier au Théâtre Denise-Pelletier avec ma collègue et amie Marie Alexe. Tout d’abord, c’est le sujet de la pièce qui m’a interpelée (j’ai une attirance pour les sujets tristes). Il était question d’une intrusion dans la vie d’une famille vivant le deuil de leur fils de quatre ans, frappé par une voiture.

Le Terrier est, en fait, une traduction (d’Yves Morin) de Rabbit Hole écrit par David Lindsay-Abaire. La distribution était composée de Pierrette Robitaille, qui a été mon coup de cœur de la soirée, Sandrine Bisson, Frédéric Blanchette, Rose-Anne Déry et André-Luc Tessier dans une mise en
scène de Jean-Simon Traversy.

Becca et Louis ont perdu leur fils parce qu’il s’est fait frapper par une voiture dans leur quartier. Le public est invité dans leur vie après le drame où gravite la mère ainsi que la sœur de Becca. Le couple essaie de vivre le plus « normalement » possible (dans la mesure où une situation telle que celle-là peut être « normale »).

Je m’attendais à vivre beaucoup de tristesse, mais au contraire, j’ai ri relativement souvent (merci à Pierrette Robitaille et Rose-Anne Déry). Évidemment, il y avait aussi des moments plus tristes et touchants. Ceux-ci m’ont mise dans un état de tristesse latente, et ce, même après le spectacle. C’était peut-être même l’effet désiré vu la thématique.  

C’est dans une scénographie épurée mais efficace que les comédiens évoluaient. C’est cet aspect qui m’a frappée en premier. En même temps, c’est un choix logique pour traiter d’un sujet aussi lourd. J’ai pu me concentrer entièrement sur le texte et le propos. D’ailleurs, Marie Alexe m’a fait remarquer un aspect important de la scénographie qui m’avait échappé, mais qui explique bien des choses. Je vous laisse le découvrir par vous-même.   

Le Terrier est présenté jusqu’au 19 novembre à la salle Fred-Barry du Théâtre Denise-Pelletier. Pour les billets, c’est ici.

Vous laisserez vous transporter par Le Terrier, vous aussi?