Avec les années, j’ai fait beaucoup de recherches pour comprendre comment mon corps fonctionnait et quels aliments je devais ingérer à quel moment. Je fréquente des amis qui me ressemblent quant à leur amour de la bonne bouffe et de la découverte. En ce sens, j’étais assez surprise de constater, dans un cours portant sur la nutrition, que mes collègues de classe n’avaient jamais mangé des aliments qui font partie intégrante de mon alimentation, tels le kale, le tofu ou les lentilles. Je leur ai donc proposé plusieurs trucs pour améliorer son alimentation. Je vous en partage quelques-uns :
1. S'amuser!
Le premier que j’aimerais vous partager, c’est : gâtez-vous! C’est important que la nourriture demeure un plaisir, que vos papilles soient réveillées à chaque bouchée et que vous ne soyez pas gêné de manger de la poutine. C’est bon pour la santé mentale! Aux autres moments, variez les couleurs, les textures, les températures des aliments dans votre assiette et prenez le temps de rendre votre assiette attrayante avant de prendre votre première bouchée. Ça donne quelque chose comme ça :
Pour les curieuses, ce sont des tacos de saumon, haricots rouges, yogourt nature, avocat et cheddar.
Crédit : Claudine Gagnon
J’aimerais aussi parler de glucides; ces satanées glucides. J’ai passé plusieurs mois de ma vie à éviter toute source de féculent puisque je croyais que c’était mauvais et que ça pouvait nous faire prendre du poids. Faux! Les glucides sont l’énergie du corps, il faut en consommer. Surtout avant l’activité physique.
3. Doser sa consommation de protéines
Le guide alimentaire canadien recommande deux à trois portions de viandes et substituts par jour. Après un exercice musculaire, vous devez manger environ 12 grammes de protéines pour aider vos muscles à se réparer, accompagnés de trois fois plus de glucides pour aider votre corps à absorber ces dernières (petite anecdote : avant qu’Isabelle Huot m’explique en détails cette information, je mangeais une poignée de noix après chaque séance de yoga! Connaissant la fonction de ces protéines, je dose maintenant celles-ci en fonction de l’exercice pratiqué).
4. Se référer au Guide alimentaire canadien
Ce dernier est encore d’actualité malgré tous les commentaires négatifs à son égard. D’ailleurs, vous irez y jeter un coup d’œil, il a grandement évolué depuis notre petite enfance. J’ai pris le temps de me faire faire un guide alimentaire personnalisé selon les aliments que je consomme régulièrement. Voici ce que ç'a donné :