Il y a deux ans, je zappais les postes de télévision avec mon copain quand je suis tombée sur une performance d’un cégépien avec sa guitare qui m’avait complètement renversée. En une chanson, Émile Bilodeau avait laissé sa trace dans ma tête. Jamais je ne pensais assister au lancement de son premier album deux ans plus tard. La vie fait bien les choses.
Le 5 octobre dernier, la lumineuse Myriam et moi nous sommes rendues à la magnifique salle du Cabaret Lion d’Or pour le lancement du premier album d’Émile Bilodeau : Rites de Passage. J’avais très hâte de voir ce qu’il avait à nous proposer. Pour sa part, Myriam avait eu la chance de le voir sur scène lors de son passage à Petite-Vallée.
Malgré son jeune âge (20 ans!!), Émile Bilodeau sait prendre la place qui lui revient et son expérience transparaît déjà. Il a participé à différents concours et festival tels que Cégeps en spectacle, les Francouvertes et le Festival international de la chanson de Granby.
C’est avec une énergie festive que le chanteur a fait son entrée sur la scène. Ses musiciens et lui sont là pour avoir du plaisir et le public n’a d’autres choix que d’embarquer dans leur party. Le fun qui se dégage de la scène est contagieux et, dès les premières notes, j’ai un sourire accroché au visage. Je ne pense pas être la première à dire qu’une énergie brachienne se dégage d’Émile Bilodeau. Il lui fait même un clin d’œil dans une de ses chansons (rappelons que les deux artistes sont originaires du Saguenay).
C’est avec humour et théâtralité qu’Émile Bilodeau livre ses chansons. Il m’a fait rire à plusieurs reprises avec ses mimiques et ses interprétations. On sent bien que le joueur d’improvisation n’est pas trop loin et le sens du punch toujours présent. Chose certaine, il sait enchanter nos oreilles et captiver notre attention.
Musicalement, j’ai été impressionnée par la performance de ses musiciens. D’ailleurs, mention spéciale à sa drummeuse Sarah Dion qui rock sans bon sens. J’ai particulièrement aimé l’ajout du clavier que je qualifierais de fucked up. Les passes instrumentales étaient solides, et que dire des harmonies de voix (notamment dans la chanson Je suis un fou)?
Malgré certains thèmes un brin juvéniles, il y a un besoin de révolution et de changement politique chez le jeune artiste. Ses textes sont bien ficelés et son amour pour Les Colocs bien senti (la pochette d’album rappelle également le groupe légendaire).
Rites de Passage est en vente dès le 7 octobre et un futur clip est à venir, réalisé par nul autre qu’Akim Gagnon qui a déjà travaillé avec Klô Pelgag et Philippe Brach. Abonnez-vous à sa page Facebook pour ne rien manquer!