Mes poils de bras se sont dressés lorsque j’ai lu le tweet de l’animatrice du 98,5 fm : « Les rides d’Hillary Clinton sont-elles pires que la vulgarité de Donald Trump? ». Sérieux? On s’en va là? Le magazine québécois l’Actualité a mis en page couverture un portrait de la candidate démocrate Hillary Clinton. La photo est belle et ma réflexion s’est arrêtée là. Cependant, elle semble avoir choqué plusieurs personnes, dont l'animatrice en question qui juge qu’elle a « l’air vieille et que ça n’aide pas sa cause ». Quelle cause? Celle de potentiellement devenir la première femme présidente des États-Unis?
Plus la discussion avançait, plus j’enfonçais mes ongles dans mon pantalon. Si vous l’avez manquée, une disait que ses rides représentaient son expérience, et l’autre accusait ses marques de vieillesse de la nuire en pleine campagne présidentielle. Elles se sont même permises une petite blague stipulant que les lignes de son visage étaient causées par les nombreuses « conneries » de son mari, le président Bill Clinton. Je n’en pouvais plus, deux femmes intelligentes qui ne trouvent rien d’autre à commenter que l’apparence d’une autre femme intelligente. Ça fait beaucoup d’intellect gaspillé si vous voulez mon avis.
Par ailleurs, l’âge de Donald Trump n’est jamais un facteur qui semble lui nuire, alors qu’il est pourtant plus âgé que sa candidate adverse. Il ne reste plus que quelques semaines avant les élections et il me semble que d’ici là, la population aurait avantage à être informée sur ce qui se passe au lieu de parler des signes de vieillesse de madame et des vieilles histoires de concubinage de son mari, mais ça, c’est moi!
P.-S. : Pendant que l’apparence de Mme Clinton est scrutée à la loupe, Donald Trump gagne de plus en plus de terrain. Au moins, il ne sera pas un président ridé, lui!