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Soumise sexuellement et féministe : très possible
Crédit: lightstargod/Pixabay

Il y a plusieurs choses que je trouve nice dans la vie :

  • La littérature
  • Le maquillage
  • Les renards
  • Le vin, la bière, le scotch
  • Les artistes locaux
  • Changer d’éponge à vaisselle
  • Une vie sexuelle basée sur le respect et le consentement.

Bon, ma liste n’est vraiment pas exhaustive, mais vous saisissez ce que je veux dire : cela devrait être quelque chose de normal de vivre sa sexualité de cette façon. Vous faites ce que vous voulez, avec quelqu’un qui désire la même chose que vous. Eh voilà. Sauf que, dans la vraie vie, ce n'est (très malheureusement) pas toujours comme ça. Voici quelques exemples ici, ici et ici.
 
Le consentement, ça devrait être le first step de toutes relations sexuelles. C’est tout. Maintenant que c’est dit, chacune vit sa sexualité de manière différente et unique. Il y a des gens qui aiment faire l’amour dans le confort de leur nid douillet, d’autres aiment explorer des lieux random, certaines voudront s’amuser avec d’autres orifices, tandis que la voisine de votre mère trippe peut-être ben raide sur les oreilles. Pis c’est ben correct.

Pour beaucoup de femmes, le BDSM, le sadomasochisme, jouir par la douleur et être soumise sexuellement est quelque chose de vraiment excitant (P.-S. : mon énumération n'est là que pour vous donner une vision très approximative de la chose. Je suis parfaitement au courant que ce n’est pas du tout un immense melting-pot sexuel, mais bien différentes pratiques qui ne vont pas nécessairement de pair). Et ces femmes-là peuvent être féministes autant que moi, autant que vous.

Crédit : Giphy

 
Ce que je veux dire par là, c’est qu’une femme qui est excitée sexuellement par le fait d’être soumise à son partenaire ne veut pas nécessairement dire qu’elle se sent diminuée face à lui de par sa condition de femme. S’il y a bien quelque chose d’hyper personnel, c’est bien sa façon de vivre sa sexualité. Et personne ne devrait juger ça si les deux personnes sont consentantes et se sentent respectées.

Pour beaucoup, les relations BDSM peuvent être une véritable expérience fusionnelle : c’est démontrer beaucoup de respect pour son ou sa partenaire. N’importe qui de sérieux dans ce genre de relation vous le dira : c’est une pratique basée sur le respect et la communication. La majorité utilise des codes (keywords) qui sont en fait des « mots d’alerte » pour signifier à l’autre qu’on ne veut pas aller plus loin. Pour signifier que c’est assez. Il suffit d’en parler, de situer les limites et de faire confiance à l’autre pour vivre ça de façon saine.

Bref, pour ce que je connais (héhéhé) et des témoignages que j’ai reçus, les relations de dominants vs dominés n’ont souvent rien à voir avec le statut des individus. Il y a, évidemment, des cas vraiment moins nice que d’autres, mais il y a aussi des relations plus « épicées » qui se basent uniquement sur des valeurs saines, telles que le consentement, le respect et la communication (pour le répéter encore une fois).
 
Sous cet angle, je ne crois pas qu’il soit pertinent de juger une femme en fonction de sa sexualité. Encore moins de l’attaquer par rapport à son féminisme. Elle se sent probablement très bien, forte et fierce même si elle adore les mothballs, le fouet et la laisse.
 
Et vous, croyez-vous qu’une femme qui aime jouer le rôle de soumise sur le plan sexuel ne peut pas être féministe?
 

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