Les Correspondances d'Eastman : un doux festival d'écriture en plein air

C’était la quatorizième édition des Correspondances d’Eastman, un des festivals les plus doux du Québec. J’ai eu la chance de passer une journée à observer les festivités. Je n’ai pas été déçue! Tout le village d’Eastman en Estrie s’anime. Commerces et citoyens vivent au rythme de l’écriture et de la poésie.

Crédit : Les Correspondance d’Eastman/Facebook

J’ai tout de suite été charmée par le concept de base du festival. Les participants sont invités à écrire des lettres expédiées gratuitement à travers le monde. Le village offre de magnifiques jardins d’écriture un peu partout à Eastman. Pour une petite poète comme moi, c’était un peu le paradis!

Les Correspondances d’Eastman offrent aussi une programmation littéraire très intéressante. Des rencontres uniques avec des auteurs et des créateurs. Ainsi, cette année, le festival avait, entre autres, invité Kim Thuy, Anaïs Barbeau-Lavalette et Thomas Hellman. Pas pire, han? Les rencontres se font en toute simplicité, dans des lieux poétiques.

Je trouvais l’ambiance magique et je dois dire que ça m’a fait le plus grand bien. Ça m’a rappelé tout ce que l’art et l’écriture pouvaient m’apporter. M’aider à aller mieux. Je n’allais pas super bien. J’ai pris un crayon et du papier, et je me suis installée. J’étais toute seule au bord de l’eau, dans un des jardins d’écriture. J’ai écrit pour aller mieux.

C’est là que j’ai compris à quel point un festival comme les Correspondances d’Eastman est important. Il faut ramener la culture dans notre quotidien. L’art fait du bien et devrait être accessible. Voir tout un village vibrer au rythme de la littérature, c’est inspirant. Ça donne envie d’oublier tout et écrire. Les belles choses comme les laides.

J’attendrai avec impatience la quinzième édition et toute sa beauté. Les Correspondances d’Eastman, c’est vraiment la culture à son meilleur.