J’ai toujours pensé que se faire des amis, passée l’âge de 25 ans, n’était plus possible. Puisque j'ai terminé mes études et que je suis présentement en congé de maternité, les échanges avec des humains se font de plus en plus rares. La vie étant ce qu’elle est, une sélection naturelle s’est faite et plusieurs de mes amis sont disparus en même temps que j’ai expulsé mon premier enfant.
Comme bien des gens, j’ai les mêmes quelques amis fidèles qui restent parce qu’on en connaît déjà trop les uns sur les autres. Cependant, avec mon beat de vie et ma nature un peu sauvage, je n’appelle pas mes amis tous les jours même si je les aime profondément, mais un p'tit like une fois de temps en temps garde la relation à jour et bien vivante malgré la distance.
Jusqu’à tout récemment, je m’en tirais assez bien avec mon petit cercle d’amis, ma famille et mes filles. Quand j’ai eu la chance de commencer à écrire pour un super blogue (huhu), j’ai également eu la chance de rencontrer des filles extraordinaires. Certains prétendent que les réseaux sociaux gâchent le contact humain mais, dans mon cas, ils ont été très bénéfiques. Bien que nous soyons toutes bien différentes, un lien s’est créé malgré le fait que ce dernier ne soit que virtuel. C’est étrange que je puisse me confier, à toute heure, à des personnes que je n’ai jamais vues. Je réalise que cette amitié, même si elle restera probablement virtuelle, est saine et sincère. On s’encourage à coups de likes et on s’entraide à coups de « lâche pas, t’es forte », sans oublier les p'tits emojis de cœurs et de bonshommes sourire.
Ça me fait du bien, me lever le matin et échanger avec des personnes qui sont peut-être à des kilomètres de moi, mais qui vivent une situation semblable. Ça me fait du bien de pouvoir ventiler, de pouvoir partager mes bons coups et les moins bons avec des personnes super, même si elles sont derrière leur écran et, moi, derrière le mien. Je ne crois pas que l’amitié ait une définition précise ou des règles sévères qui la qualifient de vraie ou de fausse. Je me confie davantage à ce groupe de femmes qu’à mon entourage immédiat. Je suis peut-être naïve, mais je suis heureuse! Fuck le reste!
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