Tuesday Bassen, vous savez qui c'est? Peut-être avez-vous déjà porté une de ses œuvres sans même le savoir en achetant un t-shirt chez Zara. Cette très talentueuse artiste américaine a été alarmée par ses fans que la multinationale espagnole se donnait le droit d’utiliser ses clichés sans son accord.
L’artiste a donc posté sur Twitter un montage photo pour le moins déconcertant. D’un côté elle montre ses œuvres, de l’autre leurs copies faites par Zara. La ressemblance est accablante et il n'y a pas de place au doute. Le montage est accompagné d’un texte tranchant : « Vous savez quoi? Parfois, c’est nul d’être artiste, car des compagnies comme Zara ne cessent de vous voler sans même l’avouer. »
L’artiste a donc posté sur Twitter un montage photo pour le moins déconcertant. D’un côté elle montre ses œuvres, de l’autre leurs copies faites par Zara. La ressemblance est accablante et il n'y a pas de place au doute. Le montage est accompagné d’un texte tranchant : « Vous savez quoi? Parfois, c’est nul d’être artiste, car des compagnies comme Zara ne cessent de vous voler sans même l’avouer. »
Crédit : Tuesday Bassen/Twitter
La jeune californienne aurait donc contacté l’entreprise et son avocat, demandant au moins que ses illustrations soient créditées. Zara aurait gentiment refusé, lui faisant comprendre qu’ils sont gros et qu’elle est petite, qu’ils sont connus et elle non… Avec ses 16 000 followers sur Twitter contre les 1,5 millions d’abonnés de la multinationale espagnole, il semblerait que Tuesday Bassen ne fasse pas le poids. Malheureusement, comme bien des designers locaux, son revenu modeste ne lui permettra peut-être pas de mener sa poursuite jusqu’au bout.
Cette histoire me fait d’autant plus chier qu’elle n'est pas la première. Zara rit dans sa barbe et frappe encore plus fort. Je pense à tous nos designers chouchous ici au Québec : MC Marquis, Pony, P’tit Mec P’tite Nana, à leur authenticité et leur créativité. Et ça me dégoûte d’imaginer un géant venir voler tout leur travail en claquant des doigts.
Cette histoire me fait d’autant plus chier qu’elle n'est pas la première. Zara rit dans sa barbe et frappe encore plus fort. Je pense à tous nos designers chouchous ici au Québec : MC Marquis, Pony, P’tit Mec P’tite Nana, à leur authenticité et leur créativité. Et ça me dégoûte d’imaginer un géant venir voler tout leur travail en claquant des doigts.
Ces scénarios existent depuis toujours. Certaines causes sont gagnées, mais après plusieurs années d’acharnement. C'est le cas de Claude Robinson qui a finalement eu gain de cause après presque 20 ans de poursuite. À moins d'être riche comme la famille de Marvin Gaye quand elle a poursuivi Robyn Thicke et Pharell Williams, il est difficile de s'attaquer à plus gros que soi. Les plus petits y laissent leur peau en échange de leurs droits d’auteur.
J’ai peine à croire que je suis en train d’écrire sur le plagiat. C’est une des premières règles que nous apprenons à l’école, non? Les grosses compagnies n’ont-elles pas honte de voler les idées des autres, avec tous les moyens qu’elles ont? Il faut croire que certains se fichent de l'éthique. D’ici là, Zara se rajoute à ma longue liste de multinationales que je boycotte.