
Mes trips littéraires varient beaucoup avec le temps et selon les saisons (comme la fois où j’me suis donné comme défi de lire plein de livres sur la maladie mentale), mais je dois avouer que j’ai une forte préférence pour les livres québécois. Chaque année, je suis toujours très satisfaite de découvrir de nouveaux auteurs et j’ai particulièrement été gâtée (thanks, vous êtes doués, t’sais) durant les derniers mois avec la sortie de ces livres, que je vous invite à lire durant l’été!
La bête et sa cage, par David Goudreault
« “J'ai encore tué quelqu'un. Je suis un tueur en série. D'accord, deux cadavres, c'est une petite série, mais c'est une série quand même. Et je suis jeune. Qui sait jusqu'où les opportunités me mèneront? L'occasion fait le larron, le meurtrier ou la pâtissière. C'est documenté.” La prison brise les hommes, mais la cage excite les bêtes. »
(Il s’agit de la suite de La bête à sa mère.)
Hiroshimoi, par Véronique Grenier
« Il y a parfois des ruptures qui ne peuvent pas arriver, mais qui le devraient. Parce que les cours se crient après sans arrêt, enterrent tout le reste, s'enterrent eux-mêmes. Ils s'emportent, se débattent et débordent, avec cette certitude qu'ils s'arrêteront le jour final, le jour ultime où, à se heurter sans arrêt, à s'exister de trop près, à s'attendre, un coup de trop les éclatera. Hiroshimoi est un récit en fragments d'ordinaire amoureux, coincé dans une boucle, qui martèle sans fin que l'espoir, c'est la résignation. »
Travaux manuels, par Stéphane Dompierre et autres auteurs
Après le premier recueil intitulé Nu, Stéphane Dompierre réunit seize nouveaux auteurs aux styles variés pour une incursion dans la littérature érotique.
Lèche-vitrines, par Sarah-Maude Beauchesne
« Billie a déménagé à Montréal avec sa grande sœur Annette et sa mère, qui revient tout juste d'un trop long voyage. Pour ses dix-huit ans, elle veut se remettre de son premier amour et faire un peu de lèche-vitrines. Mais comment oublier Pierre et ses yeux bleu fond-de-piscine-creusée? Billie part à la découverte de la ville et de nouveaux sentiments, qu'elle souhaite plus assumés qu'avant. Elle a envie de petites rébellions, de garçons aux cheveux de toutes les couleurs – sauf peut-être blonds – au beau milieu d'aventures urbaines. Puis, si elle aime toujours autant les frites salées et le ketchup, elle se jure de ne plus jamais boire de slush à la framboise bleue. Elle veut oublier cette saveur et réparer son cœur. »
(Il s’agit de la suite de Cœur de Slush.)
La gifle, par Roxanne Bouchard
« Au Québec, on se contentait jadis de mornifles, de claques ou de taloches. C'est dans une petite communauté italo-québécoise du Bas-du-fleuve, en 1972, que la gifle a fait son apparition parmi nous. Si La gifle constitue une leçon de vie exquise pour tous les giflés-nés, elle est surtout un mode d'emploi incontournable pour les giflantes naturelles. »
« C'est une histoire drôle, lucide, comique, une sorte de fable qui séduit d'emblée, pleine et sans demi-mesure. » – Claudia Larochelle, Le Journal de Montréal
Vi, par Kim Thúy
« En vietnamien, “Vi” désigne ce qui est infiniment petit, microscopiquement petit. Dans ce livre, Vi est le prénom d'une fillette, la plus jeune soeur de trois grands frères, le “petit trésor” qui se retrouve malgré elle dans la grande Vie et ses tumultes. En quittant Saïgon pour Montréal, en visitant Suzhou et Boston, en grandissant aux côtés des héros ordinaires, elle est témoin de l'immensité de la mer, de la multiplicité des horizons, de l'unicité des tristesses, du luxe de la paix, de la complexité de l'amour, de l'infini des possibilités et de la violence de la beauté. Comme une bonne élève, elle regarde, apprend, reçoit. Mais saura-t-elle jamais vivre cette grande Vie? »
La théorie du drap contour, par Valérie Chevalier
« Bien malgré elle, Florence est une amoureuse en série. Romantique et fleur bleue, elle croyait dur comme fer que son premier amour durerait toujours. Mais la vie s'est vite chargée de lui prouver que la réalité n'est pas comme dans les films, et que son destin serait différent de celui des membres de sa famille, dont les couples perdurent, pour le meilleur et pour le pire.
Au fil de ses rencontres, Florence échafaude une théorie sur l'amour. Même si elle continue d'y croire, elle se bute au mur des ruptures, et se laisse doucement aller au cynisme et à la désillusion. Mais le soleil n'est jamais très loin, et lorsqu'on lâche prise, le courant finit bien par nous mener quelque part.
Une série de sketchs tragi-comiques pour rêver à l'amour ou se remettre de ses peines. Ne vous en faites pas, ceci est un livre, et les histoires, ça finit souvent bien. »
Saufs, par Fannie Loiselle
« Comme une baleine dont la fréquence inhabituelle du chant fait qu'aucun autre cétacé ne répond à ses appels, Marie-Ève se sent seule. Jeune mariée, elle tente d'apprivoiser sa vie à deux dans un quartier de banlieue mais ne trouve pas la sérénité tant espérée. Nostalgique des heures paisibles passées dans les locaux du concessionnaire automobile de son père, elle semble fuir un univers colonisé par le divertissement. Pendant qu'elle se promène dans les allées du DIX30 comme dans les ruines de Djemila, son frère Vincent erre entre différents logis de la métropole, occupe un boulot de vendeur de matelas alors qu'il est pourtant insomniaque et flirte avec une gent de zombies marathoniens. Leur affection fraternelle leur servira de remparts contre les bourrasques qui font chanceler leur existence bancale. »
Chercher Sam, par Sophie Bienvenu
« Mathieu est dans la rue. Il y survit grâce à Sam, son chien. Quelque chose le tue, qui n'est pas le froid ou l'indifférence des autres. Quelque chose l'empêche de respirer. Quand Sam disparaît, Mathieu part à sa recherche et, sans le vouloir, ouvre la porte à ses démons. »
Tous les résumés ci-haut sont tirés des descriptions présentes sur le site Web de Renaud-Bray et de mes impressions.
Quels livres à lire pendant les vacances d'été ajouteriez-vous à cette liste?