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De skater boy à skater man
Crédit: StephVonRob
J’ai toujours eu une attirance pour les garçons qui font de la planche à roulettes. Je ne pourrais pas vous dire pourquoi. Étant bientôt une trentenaire, je fais partie de la génération où l’école secondaire était ségrégée selon les styles. À ma polyvalente lavalloise, on pouvait y retrouver les skaters, les freshs, les bizarres (incluant ceux qui trippaient médiéval), les preps et les 3-4 hippies en option art qui fumaient du pot dans les cubicules, mais ça, c’est une autre histoire.

Pour ma part, j’étais une prep un peu bizarre en option musique, donc un brin hippie (mais je ne fumais pas de pot parce que ça me rendait trop anxieuse), qui aimait skater. Vous me suivez jusqu’ici?

En 2003, le look « pousseux de planche » était plutôt défini par des immenses souliers bombés, des jeans un peu larges et sales, un simple gaminet (ou des fois nu chest) et les cheveux relativement longs, cachés généralement par une casquette. Ce p’tit look était assez pour me conquérir!


Crédit : ThisIsBamMargera/YouTube
L’affaire est que c’était séduisant en 2003 quand j’avais 16 ans et pas trop de formes, mais quand ces dernières sont apparues, je me suis vite rendu compte que j’avais besoin d’un peu plus qu’un 110 livres dissimulé dans des pantalons baggy.

Ça a pris pas mal de temps avant que ce look, que j’aimais tant, évolue. J’avais l’impression que pour eux, prendre le temps de développer un style « plus vieux » les discréditerait face à leur sport considéré underground.

Heureusement, il y a eu évolution! Le sport a gagné en popularité, les athlètes sont maintenant très médiatisés et vendent ainsi une image pour les amateurs. Puis, la plupart des skaters de l’époque sont devenus papas, avec tout ce que ça implique.  


Crédit : Yan Simoneau/Facebook
Qui dit papa ne dit pas nécessairement sac banane. Ces hommes se sont appropriés le style de leur jeunesse et l’ont adapté à leur réalité. On voit maintenant des tatouages, des barbes, des cheveux plus courts, des jeans plus extensibles et des souliers qui n’ont plus l’air de faire partie d’un suit d’astronaute.

Bref, la trentaine ne veut pas dire mettre son style de côté. Au contraire, je trouve que nos hommes, au Québec, sont les plus beaux et savent porter une belle attention à leur look qu’ils soient freshs, skaters, preps, hippies ou bizarres, ha!


Crédit : Yan Simoneau/Facebook
 
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