L’implication scolaire, un incontournable?

Lorsque j’ai commencé l’université cet automne, j’étais pleine d’espoir et de motivation. En fait, je débordais d’ambition. Je savais déjà qu’en communication, il est important de se démarquer. Donc, pour moi, l’implication scolaire était un incontournable. C’était l’occasion d’acquérir de l’expérience dans le domaine en m'engageant dans un beau projet. Ça, je croyais l’avoir compris au mois de septembre… Sept mois plus tard, je comprends vraiment.
 
Tout a commencé lors d’une réunion d’information présentant les différents comités faisant partie de notre association étudiante. Il y a eu un déclic lorsque j’ai entendu « Gala de la Relève en communication ». J’ignore pourquoi, mais j’ai tout de suite été intéressée par le concept : une soirée où l’on récompense les étudiants qui se démarquent par la remise de stages et de prix (oui oui, ça sonne glamour pis j’aime ça). 
 
J’ai envoyé mon CV, j’ai écrit une belle lettre de motivation et je suis allée passer l’entrevue. On m’a confié la tâche de m’occuper des médias sociaux (yas) et de faire partie de l’équipe de création.
 
Tout au long de l’année, j’ai participé à la création de différentes campagnes de promotion pour nos activités de financement, j’ai tweeté, j’ai pris des photos lors de moments awkward parce que « ça va être beau sur Instagram » et j’ai over partagé des publications sur Facebook.

 
Crédit: Gala de la Relève/Instagram 
 

Cependant, je n’ai pas seulement publié des photos et écrit 247 statuts Facebook. J’ai connu des gens extraordinaires, avec qui j’ai créé des liens incroyables. Avec eux, j’ai appris à ne pas me fier à la première impression et à travailler en équipe. Nous sommes devenus une famille. Bûcher (parce qu’on a travaillé pas mal fort) sur un projet de la sorte, ça bâtit un sentiment d’appartenance en béton trempé dans l’or pis les diamants.
 
Je ne peux pas vous promettre que vous allez vous entendre à 100 % avec tout le monde (j’ai été chanceuse). Par contre, je peux vous garantir que d’être confronté à ces gens, ça va vous faire grandir. Cette année, on a remis en question mon opinion et mes idées. Je mentirais si je vous disais qu’au début ça me faisait plaisir.

     

Malgré tout, je me suis surprise à changer. Je ne considère plus la critique comme une attaque (jusqu’à un certain point, quand même), mais bien comme une occasion de m’améliorer.
 
Pour conclure en beauté, voici le conseil de matante Rox : n’ayez pas peur de vos projets et prenez chaque opportunité qui se pointe, parce que c’est toujours mieux de subir un échec plutôt que de vivre avec le regret de ne pas avoir essayé.