J’ai voulu tromper mon chum à l’étranger

Je ne suis pas de ceux pour qui la fidélité est une utopie. J’y crois. La loyauté, pour moi, c’est primordial.

Même avec d’anciens copains, quand ça n’allait pas bien, je n’ai jamais flanché. Ça aurait été un gros manque de respect selon moi. Ma maman m’a aussi appris à ne pas faire aux autres ce qu’on ne voudrait pas qu’on nous fasse.

Et pourtant… Même si je vis une relation exceptionnelle en ce moment, j’ai ressenti l’envie de sauter le pas. Je suis partie à l’étranger et ça m’a totalement prise par surprise. C’était presque plus fort que moi.

Les gens, l’atmosphère, la beauté de mon pays d’accueil : un setting parfait pour une aventure. Je voulais des gars que je n’aurais jamais voulus en temps normal. C’était viscéral : il fallait que je couche avec quelqu’un. À la limite, fille ou gars, ça ne me dérangeait pas.

 Crédit : charlotte_durgeat/Instagram

Je me sentais bien physiquement, mentalement, émotionnellement. Était-ce cette sensation de bien-être qui faisait que je voulais connecter avec quelqu’un à ce point? Ou était-ce l’interdit, l’aventure, la sensation de briser la routine? On ne se cachera pas que ma vie au Québec est loin d’être aussi exaltante que celle que je mène en voyage. Est-ce que ça voulait dire quelque chose par rapport à mon amoureux actuel? Plus de questions que de réponses.

J’ai réussi à résister tout le temps que j’ai été là-bas et je suis contente de ne pas l’avoir fait. Je m’en serais voulu et je ne pense pas que j’aurais été capable de garder le secret. Une amie m’a dit : quand on décide de tromper, il faut assumer jusqu’au bout. Je n’aurais pas pu assumer de faire de la peine à mon chum et de tout foutre en l’air. Je sais bien qu’une idylle de 30 minutes ne vaut pas une belle relation.

Quand même, quand les hormones sont là et qu’on lève le coude un peu, il faut se parler en ta’! *Petite tape dans le dos à moi même*

Vous est-il déjà arrivé de vous sentir comme ça en voyage?