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Un bout rough, sans raison
Crédit: unsplash/Pixabay

Il y a deux semaines, j’ai senti l’anxiété m’envahir. M’engloutir. Sans aucune raison apparente ou valable. C’était juste là. Pis, c’était fort en crisse. Ça a momentanément détruit mes relations avec les autres, ma confiance en moi, mon couple… Tout y est passé.

Je combattais. Je retenais mes pleurs à bouts de bras. J’étouffais mes réactions exagérées. Inappropriées. Les gens ne comprenaient pas. Certains essayaient de comprendre, mais en vain. Même moi, je ne savais pas trop ce qui se passait dans ma tête et mon cœur. Je voulais que tout switche à du beau. Là, c’était juste laid.

Juste parler avec du monde me semblait difficile. T’sais ouvrir la bouche, sortir une phrase qui a du sens et la refermer après. 
 


Crédit : Giphy
 
 
Pis je n’ai pas su quoi répondre à la fameuse question : « Qu’est-ce que tu as? »
 
Il n’y avait rien d’assez pertinent à dire. Il n’y avait aucun événement assez intense dans ma vie pour que je me sente de même. Pas de maladie, de mortalité, d’accident… Juste un bogue de cerveau pis de cœur. Comme s'il fallait vraiment une raison tragique pour que je sois triste.

Eh oui, c’est un autre bout rough. Un de ses moments inexplicables qui me pogne de même. S’en suit un moment de fatigue, d’épuisement.

En tout cas, mes beaux mots des derniers articles : « Ah, l’humour, l'acceptation, bla bla bla… » Je vais vous dire que je les avais pas mal loin dans la gorge quand je pleurais dans le bain. Ha!

Je l’ai maudit mon anxiété pendant ces deux semaines-là.
 


Crédit : Giphy
 
Mais, savez-vous quoi? Je sens que je remonte la pente. Comment? Je ne le sais même pas. Je suis sans voix. Pas de recettes miracles à vous transmettre. Juste un : « Ouep, moi aussi, ça vient de m’arriver. » Ce n’est pas la première fois, pis ce n’est pas la dernière non plus.

Je veux juste vous dire que c’est correct. On a le droit. Faut se donner le droit d’être de même. Malgré les regards, les questionnements, les inquiétudes et l’incompréhension des autres.

Semblerait-il qu’on est en mesure de choisir nos réactions. Je surfe là-dessus ces temps-ci. Et si on pouvait être le maître de nos pensées, et donc, de nos réactions? J’y crois plus ou moins, mais je tente le coup pareil.

Pour plus d’infos sur le sujet, je vous invite à essayer ce livre, que je lis présentement : Vos zones erronées, de Wayne W. Dyer.

En vivez-vous, des bouts rough? Les acceptez-vous?

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