Il y a deux semaines, j’ai senti l’anxiété m’envahir. M’engloutir. Sans aucune raison apparente ou valable. C’était juste là. Pis, c’était fort en crisse. Ça a momentanément détruit mes relations avec les autres, ma confiance en moi, mon couple… Tout y est passé.
Je combattais. Je retenais mes pleurs à bouts de bras. J’étouffais mes réactions exagérées. Inappropriées. Les gens ne comprenaient pas. Certains essayaient de comprendre, mais en vain. Même moi, je ne savais pas trop ce qui se passait dans ma tête et mon cœur. Je voulais que tout switche à du beau. Là, c’était juste laid.
Juste parler avec du monde me semblait difficile. T’sais ouvrir la bouche, sortir une phrase qui a du sens et la refermer après.
Eh oui, c’est un autre bout rough. Un de ses moments inexplicables qui me pogne de même. S’en suit un moment de fatigue, d’épuisement.
En tout cas, mes beaux mots des derniers articles : « Ah, l’humour, l'acceptation, bla bla bla… » Je vais vous dire que je les avais pas mal loin dans la gorge quand je pleurais dans le bain. Ha!
Je l’ai maudit mon anxiété pendant ces deux semaines-là.
Je veux juste vous dire que c’est correct. On a le droit. Faut se donner le droit d’être de même. Malgré les regards, les questionnements, les inquiétudes et l’incompréhension des autres.
Semblerait-il qu’on est en mesure de choisir nos réactions. Je surfe là-dessus ces temps-ci. Et si on pouvait être le maître de nos pensées, et donc, de nos réactions? J’y crois plus ou moins, mais je tente le coup pareil.
Pour plus d’infos sur le sujet, je vous invite à essayer ce livre, que je lis présentement : Vos zones erronées, de Wayne W. Dyer.
En vivez-vous, des bouts rough? Les acceptez-vous?