Saint-André-de-l’Épouvante : l’horreur au théâtre

Chez moi, la Saint-Valentin, c’est un peu comme la peste. Mon petit chum peut à peine prononcer le nom ladite fête qu’il éclate de rire; le sérieux de la Saint-Valentin, ce n’est pas pour lui. Pis moi, là-dedans, j’essaie tant bien que mal de prévoir une petite soirée qui ressemble (mais sans le mentionner) à une soirée d’amoureux. Cette année, j’étais vraiment trop occupée par mon emploi et j’avais oublié qu’on était déjà le 14 février.
 
Hé bien, lorsque mon tendre conjoint de fait a entendu parler de Saint-André-de-l'Épouvante, une pièce de théâtre ~d'horreur~ écrite par Samuel Archibald, il n’en fallait pas plus pour que nous achetions deux billets! Nous voilà donc, le 14 février à minuit, en train d’acheter deux billets pour la première représentation de la pièce qui a eu lieu le 18 février. 
 
J’avais déjà lu le recueil de nouvelles Arvida de Samuel Archibald, alors je savais déjà un petit peu à quoi m’en tenir (j’en profite aussi pour vous recommander chaudement la lecture de ce petit livre, un des rares livres d’horreur que j’ai vraiment vraiment aimé!).
 
Je ne vous révélerai pas la fin de la pièce, mais je vous dis ceci : attachez votre tuque et soyez prêts à être assis sur le bout de votre chaise durant la majeure partie de la représentation!

 
Dans Saint-André-de-L’Épouvante, on assiste à une discussion entre un jeune homme et une barmaid. Dehors, il pleut des cordes. Deux hommes entrent dans le bar, répondant à l’appel de la femme. On comprend que le jeune homme sort tout juste d’un séjour à l’hôpital psychiatrique. Les parents du jeune sont introuvables et injoignables. Ils sont à leur chalet, selon le jeune.
 
Un inconnu entre. Il dit être tombé en panne dans les environs et cherche un endroit où attendre la fin de l’orage.
 
Ces cinq personnages sont prisonniers du bar et surtout de leur histoire. Chacun à leur tour, ils racontent des légendes qui frôlent l’horreur. Jusqu’à ce que…
 
Mon récit s’arrête ici. Pour le reste, vous devrez vous rendre à l’Espace Go. La pièce est présentée jusqu’au 12 mars. Sinon, allez vous procurer le texte de la pièce, publié chez Le Quartanier.
 
Pssst! Si vous avez moins de 30 ans, vous obtenez une réduction sur votre billet de théâtre! Si ce n’est pas fin ça!  

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