Les vacances sont maintenant terminées depuis une semaine pour la plupart d'entre nous. Je devrais me morfondre et hurler à genou en regardant le ciel pendant qu’il pleut.
Comme dans les films.
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Au contraire, je suis heureuse de retrouver ma petite routine. Je dois sûrement être la seule humaine sur terre qui apprécie son retour au travail après les vacances. Ha! Métro-boulot-dodo : moi, j’aime ça. Ça me rassure.
C’est que voyez-vous, pendant les fêtes, j’ai beaucoup trop de temps pour réfléchir. Les bobos se transforment en maladie et en mort inévitable. Un mal de dents, un mal de ventre, tout est sujet à une catastrophe. Surtout la nuit. On dirait que tout est pire quand je suis couchée dans mon lit et qu’il fait noir. J’ai vraiment associé la nuit à mes pires moments d’anxiété.
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Pis aussi, je vois plein de monde tout le temps. Et ce n’est pas du monde que je vois souvent. Ça fait que je dois vraiment me forcer pour trouver de quoi d’intéressant à jaser. À la fin de la soirée, j’ai fait tellement d’efforts que je suis assise par terre parmi les enfants de la famille et j'écoute La Pat’Patrouille, les deux yeux dans le même trou.
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Je me couche tard, je me lève tard. Je mange tout croche. J’essaie de ne pas rater un entraînement pour garder un certain contrôle sur mon quotidien, t’sais.
Là, je dis tout ça comme si je détestais le temps des fêtes. Mais, ce n’est pas vrai. J’adore ça. C’est juste que je me suis rendu compte que je suis attachée à une certaine forme de routine. Quand je sais ce que je fais pis que je ressens un contrôle sur ma vie.
Des fois, il m’arrive de me juger. Je me dis que j’aimerais ça être différente. Être la fille toujours prête à partir sur la go. Un pack sac sur l’épaule pis envoye donc. T’sais, celle qui n’a pas peur du road trip proposé sur le fly un samedi matin. Ou pire, une journée de semaine. Mais, je ne suis pas faite de même. Ce n’est pas moi. Moi, j’aime savoir à quoi m’attendre. J’aime prévoir.