Sans exactement décerner la palme du girl power pour l’année 2015, on a senti le besoin de rassembler nos histoires de ladies préférées. Même si nous avons parfois l’impression que les choses n’avancent pas pour la cause féministe, rappelons-nous qu’il y a des femmes extraordinaires et inspirantes qui ponctuent notre quotidien.
Le triomphe continu d’Adele
N’importe qui travaillant de près ou de loin dans le domaine de la musique va vous le dire : les chiffres de l’album 25 seraient incroyables… en 1998. Mais en 2015? À l’ère du streaming, du téléchargement et du piratage? Ça relève du MIRACLE. Comme quoi un cœur brisé, ça trouve écho. Une voix extraordinaire et une personnalité des plus attachantes, ça aide aussi! Notre belle Adele a même fait son coming out féministe cette année. Le magazine Rolling Stone aura offert la meilleure phrase ever dans son entrevue avec elle : « “I’m a feminist”, she says, sipping wine. »
Crédit : Jezebel
Caitlyn Jenner sur toutes les lèvres
Qu’on l’aime ou qu’on ne l’aime pas (elle demeure très Kardashian-esque après tout), Caitlyn a amené les droits des personnes transgenres dans le discours populaire. Grandes entrevues, séances photo glamour, présence médiatique quasi inégalée. On sera reconnaissants de son courage, non seulement pour le chemin parcouru, mais aussi d’avoir partagé le tout avec le monde au grand complet.
Crédit : E!Online
Viola Davis, votre nouvelle reine
Après une performance sans défaut pour la série How to Get Away With Murder, la divine Viola Davis devient la première Afro-Américaine à gagner un prix Emmy pour une performance dans une série dramatique. About f*cking time. Lors de la remise, elle récite de la poésie, ressemble à un ange avec sa magnifique robe blanche et fait pleurer tout le monde. C’était une soirée féérique pour l’interprète d’Annalise Keating. Désirant défaire le fossé des possibilités entre les actrices blanches et celles de couleur, Davis est l’auteure du moment fort des 67es Emmy. Le plus important de son discours?
Crédit : Iowa State Dailey
Le premier cabinet ministériel de la nouvelle ère Trudeau
15 femmes ont été nommées ministres fédérales sur un cabinet de 31 (incluant Trudeau). Du jamais vu (dans le Rest of Canada). Il y a diversité des sexes, des religions, des cultures comme nulle part ailleurs en occident. « Un gouvernement qui ressemble au Canada », nous explique le nouveau premier ministre. Une Autochtone à la justice (une première), une immigrante afghane aux institutions démocratiques (une première), des femmes de tous les milieux qui vont défaire, on l’espère, les boys clubs qui monopolisent la politique canadienne depuis si longtemps. Hermione approuve!
Crédit : Twitter
Serena Williams, l’athlète de l’année (et de la décennie, soyons honnêtes)
Je n’ai pas assez d’énergie pour faire la liste des prix gagnés par Serena cette année, mais je vous assure qu’ils sont nombreux. Elle a fait partie de notre potinage (hi, Drake!), elle a remis des journalistes à leur place et elle a fait un retour triomphal aux Indian Wells (qu’elle a boycottés pendant 14 ans). Serena aura ENFIN eu l’attention qu’elle mérite, mais qu’elle n’a pas eue parce que les médias et les annonceurs lui préfèrent de très moyennes joueuses blondes et minces. Their loss…
Crédit : Sports Illustrated
Monica Bellucci, la Bond Woman
Peut-on faire fantasmer à 50 ans? DUH, oui. Pour la première fois, une Bond Girl est jouée par une actrice de 50 ans. Notre parfait Daniel Craig a pris grand soin de répondre à n’importe quel journaliste appelant Bellucci une « older woman ». Sa réponse? « I think you mean the charms of a woman his own age. » BOOM.
La lettre de Jennifer Lawrence
Dans un texte intitulé Why Do I Make Less Than My Male Co-Stars?, la deuxième JLaw dans notre cœur (le premier étant Jude Law) donne le ton à sa nouvelle attitude à Hollywood. Étant l’incarnation de la cool girl, dans le sens de Gone Girl, la Lawrence a décidé qu’elle allait demander ce qui lui était dû, quitte à ne plus paraître adorable aux yeux de tous. Beaucoup de sujets chauds sur la planète cinéma dans sa lettre : doubles standards pour les actrices, salaires inférieurs, les courriels de Sony, etc.
Bien hâte de voir ce que 2016 réserve pour ces dames, non?