Passer le jour de l’An à l’hôpital : ouch!

À une autre époque, je passais mes fins de semaine dans les bars. La plupart du temps, la paresse s’emparait de moi en fin de soirée et je gardais mes verres de contact pour dormir (NE FAITES PAS ÇA!). L’étape du démaquillage passait aussi son tour, plus souvent qu’autrement (NE FAITES PAS ÇA AUSSI!). Les yeux collés au petit matin étaient devenus la routine. J’ai eu quelques conjonctivites, mais la paresse gagnait toujours.
 
31 décembre 2009
Je fête avec des amis, dans un bar, jusqu’à pas d’heure. De retour à la maison, même routine : je traîne mon corps jusqu’à mon lit en enlevant ni verres de contact ni maquillage.
 
1^er janvier 2010
Première journée de l’année! Il faut l’entamer du bon pied!

Nonon.
Je me réveille les yeux collés. Rien de nouveau. Je sens qu’une conjonctivite se prépare. Dès mon lever, je me démaquille, mets des gouttes lubrifiantes et porte mes lunettes pour donner un break à mes pauvres yeux malmenés. Je déjeune, puis me prépare tranquillement pour la réunion de famille, qui se tient chez moi chaque 1^er de l’an.
 
Le temps passe, mais la situation ne s’améliore pas. Je me résigne à accepter que je partagerai les prochains jours avec une conjonctivite.
 
Les gens commencent à arriver vers 16 h. J’essaie d’être agréable malgré la douleur ressentie dans mes yeux. Je commence à me dire que ce n’est pas normal, qu’une conjonctivite ne causerait pas tant de mal. Après le souper, vers 20 h, je porte des lunettes de soleil parce que je ne tolère plus la lumière. Une heure plus tard, je suis en boule, sous les couvertures, dans la plus complète obscurité.
 
C’est comme si des pinces en feu tentaient de retirer mes yeux de leurs globes, pendant que des éclairs passaient bord en bord de mon crâne.
 
Un ami m’a accompagnée à l’urgence. J’avais l’air ben fine, avec mes lunettes de soleil et mon capuchon rabattu sur mon visage.
 
Évidemment, l’urgentologue voulait observer mes yeux, avec rien de moins qu’une lampe de poche à la lumière perçante. J’ai eu l’impression de perdre connaissance pendant une seconde, tellement la douleur était vive.
 
Mes yeux avaient manqué d’oxygène. Des genres d’abcès se sont formés sur la cornée de mon œil gauche, puis ont éclaté. Dans le fond, j’avais plein de petits trous dans l'œil. Fun.

Le médecin m’a prescrit des gelées et des gouttes à mettre plusieurs fois par jour et beaucoup d’ombre. Évidemment, je partais en République dominicaine deux jours plus tard.
 
Ça a pas mal gâché ma semaine de voyage.
 

 
Quelques conseils faciles à appliquer pour éviter une telle situation :

• Garder un étui à verres de contact avec soi, en tout temps. Il saura se faire petit dans votre sac à main, votre portefeuille ou même votre soutien-gorge.
  Si vous oubliez votre étui, vous pouvez toujours laisser reposer vos verres de contact dans deux verres remplis d’eau. Pas l’idéal, mais mieux qu’un abcès à l’œil.
• Préparer les produits nécessaires au démaquillage près du lavabo ou sur votre table de chevet, pour alléger cette tâche après votre soirée. Il faut toujours se démaquiller!
  Si vous dormez ailleurs, de l’eau et du savon accompliront le travail. 

Mon œil est beaucoup plus sensible depuis cette soirée. Maintenant, je fais toujours très attention!

Avez-vous déjà eu des problèmes avec vos yeux?